09 nov 2022 om 14:22
C’est une épine dans le pied des organisations environnementales que l’aviation n’ait pas à se conformer à l’accord de Paris sur le climat. Les transports aériens et maritimes internationaux ne sont pas inclus.
Selon les clubs écologistes, le cabinet doit veiller à ce que l’aviation néerlandaise devienne plus durable assez rapidement pour se conformer à l’accord de Paris et à un réchauffement maximal de 1,5 degré.
À court terme, cela signifie un rétrécissement, explique la directrice Marjolein Demmers de Nature & Environnement. La croissance de l’aviation a “complètement dépassé”, dit-elle. “Nous avons vraiment besoin de prendre du recul.”
Dans le plan, les organisations aéronautiques proposent de s’engager sur des limites claires concernant le climat, le bruit, l’azote et les conditions de travail des employés. “Nous ne pouvons pas tricher avec ce genre de thèmes”, déclare Demmers.
Schiphol rétrécit déjà l’année prochaine
Dès la fin de l’année prochaine, Schiphol devra réduire ses effectifs pour réduire les nuisances sonores pour les riverains. Le nombre de vols passe à 60 000 vers le bas à 440 000 par an. Le ministre Mark Harbers (Infrastructure & Water Management) travaille également sur un plafond de CO2 pour Schiphol et les autres aéroports.
Mais ce plafond est basé sur des accords antérieurs qui, selon Demmers, sont loin d’être suffisants pour limiter le réchauffement climatique à 1,5 degré. “Ensuite, vous auriez en moyenne 300 000 à 360 000 vols par an au cours des huit prochaines années.”
Selon Demmers, le cabinet devrait donc abandonner la fonction dite de hub de Schiphol. En conséquence, de nombreux passagers arrivent à l’aéroport qui ne font que transférer. “Ce n’est pas agréable du tout pour les Pays-Bas, ni pour les résidents ni pour le climat.”
Objectif climatique international pour l’aviation
Harbers n’était pas présent mercredi pour recevoir les propositions des organisations de la nature. Mais Ruth Clabbers, directrice générale de l’aviation au ministère Harber, a laissé ouverte la possibilité que le plafond de CO2 soit inférieur au maximum de 440 000 vols.
L’organisation aéronautique internationale OACI a récemment conclu de nouveaux accords sur le climat. Le secteur veut être neutre en CO2 d’ici 2050, en partie en le rendant plus durable et en partie en compensant les émissions restantes ailleurs.
“Nous examinons ce que cela signifie pour les objectifs de Bruxelles, puis pour les Pays-Bas”, déclare Clabbers. Harbers espère envoyer les plans pour un plafond de CO2 à la Chambre des représentants l’année prochaine. Le plafond entrerait en vigueur en 2025 au plus tôt.
L’azote joue également un rôle
Il se peut également que le nombre de vols doive encore être réduit en raison des émissions d’azote, car Schiphol et les autres aéroports n’ont actuellement pas de permis nature. Il est très incertain combien de vols peuvent relever d’un tel permis.
“Le juge pourrait bientôt menacer d’intervenir”, prévient Demmers. La semaine passée passé cela toujours dans le secteur de la construction, qui, selon le Conseil d’État, ne devrait pas être exempté des règles sur l’azote.
Natuur & Milieu lui-même ne veut pas encore aller en justice pour forcer la démarque inconnue. L’organisation préfère choisir “la voie constructive”, en élaborant ses propres plans. “Mais si cela continue à ne mener nulle part, alors nous serons hors de la boucle à un moment donné”, déclare Demmers. Aller en justice est alors une option : “Ce n’est pas qu’on ne fera jamais ça.”
Schiphol lui-même souhaite surtout que le cabinet clarifie ses plans d’aviation, explique le directeur stratégique Richard Emmerink. Il ne veut pas commenter le nombre de vols qui seront par la suite autorisés à l’aéroport. “Heureusement, nous ne sommes pas là-dessus dans cette démocratie. Ce que nous voulons vraiment, c’est de la clarté, de la clarté. Nous voulons une politique efficace.”