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L’ONU s’inquiète de deux autres barrages en Libye

L’ONU s’inquiète de deux autres barrages en Libye

2023-09-17 23:43:15

jeEn Libye, une semaine après la tempête dévastatrice et l’effondrement d’un barrage, deux autres barrages pourraient être en danger. L’agence d’urgence des Nations Unies OCHA a exprimé dimanche soir son inquiétude concernant le barrage de Jasa, entre la ville partiellement détruite de Darna et Benghazi, et le barrage de Kattara, près de Benghazi. Les rapports sur la situation sont contradictoires. Les autorités ont déclaré que les deux barrages étaient en bon état et fonctionnaient. Selon les autorités, des pompes sont en cours d’installation au barrage de Jaza pour soulager la pression sur le barrage, selon OCHA.

Deux ruptures de barrages ont provoqué les pires destructions dans la ville portuaire de Darna dans la nuit de lundi dernier. Des milliers de personnes sont mortes et des milliers sont toujours portées disparues. Les autorités ne disposent pas encore de chiffres précis. Avant la catastrophe, la ville comptait environ 100 000 habitants.

Les opérations de secours ont été éclipsées par un grave accident dimanche: au moins quatre secouristes grecs et trois membres d’une famille libyenne ont été tués, selon les autorités de l’est de la Libye. 19 sauveteurs grecs se rendaient à Darna lorsque leur minibus est entré en collision avec la voiture d’une famille de cinq personnes. 15 personnes ont été blessées, dont certaines grièvement.

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Le nombre de victimes reste flou

Le désespoir des habitants est toujours grand. Des dizaines de milliers de personnes attendent toujours des nouvelles de leurs proches portés disparus et une aide d’urgence. Selon un journaliste de la BBC, une odeur âcre de cadavres en décomposition plane sur Darna. Il y avait des tas de morceaux de béton, de pneus, de réfrigérateurs et de voitures sur la plage qui avaient été violemment rejetés dans la mer puis rejetés à nouveau. Des cadavres étaient encore en train d’être récupérés dans les montagnes de décombres. Selon Taufik al-Shukri, porte-parole du Croissant-Rouge, des survivants ont également été secourus samedi des bâtiments effondrés. Il n’a pas pu dire combien lors d’un entretien avec dpa.

Le nombre de victimes reste flou, même une semaine après la catastrophe. Le Bureau de secours d’urgence des Nations Unies (OCHA) a fait état dimanche d’environ 11 300 morts à Darna et de 10 100 disparus. Par ailleurs, 170 décès ont été signalés dans d’autres régions de l’est du pays. OCHA a fait référence au Croissant-Rouge, comme on appelle souvent les sociétés de la Croix-Rouge dans les pays musulmans. Mais al-Shukri n’en connaissait pas la source, comme il l’a déclaré à la DPA. Les chiffres officiels proviennent uniquement des autorités. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), environ 4 000 décès avaient été identifiés et enregistrés avec des certificats de décès à la fin de la semaine dernière.

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De plus en plus de fournitures humanitaires arrivent via l’aéroport de Benghazi, dans ce pays pauvre d’Afrique du Nord, marqué par des années de guerre civile. Mais il y a des centaines de kilomètres entre là et la zone sinistrée. De nombreuses routes et ponts ont été détruits et les convois transportant des secours sont coincés dans des embouteillages de plusieurs kilomètres, comme l’a rapporté Caroline Holt, directrice des opérations mondiales de la Fédération des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, sur la plateforme X (anciennement Twitter). La distribution de nourriture, de médicaments, de bâches et autres reste difficile. Selon Médecins sans frontières, les secouristes demandent une meilleure coordination des opérations.

La Société allemande pour la coopération internationale (GIZ) a réussi. En coopération avec les communautés des villes de Shahat et Bayda, ils ont distribué de la nourriture pour bébés, des tentes, des générateurs, des couvertures et de l’eau, comme l’a rapporté l’ambassadeur d’Allemagne en Libye, Michael Ohnmacht, sur X.

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Selon les estimations de l’Organisation des Nations Unies pour les migrations (OIM), plus de 40 000 personnes ont perdu leur logement. Le nombre est probablement nettement plus élevé. Les décomptes n’ont pas encore été possibles dans de nombreuses régions durement touchées.

Inquiet de la propagation de maladies comme le choléra, le gouvernement de la capitale Tripoli a ordonné aux compagnies des eaux de distribuer de l’eau potable. Samedi, environ 150 maladies diarrhéiques avaient été signalées en raison de la contamination de l’eau potable, a déclaré Haidar al-Sajih, directeur du Centre de contrôle des maladies.

Le procureur libyen Al-Sedik al-Sur a ouvert une enquête sur les ruptures du barrage. Les barrages auraient été fissurés et des fonds auraient été alloués à leur entretien. Le procureur veut maintenant clarifier où se trouve l’argent, comme il l’a dit.



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