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Les entreprises industrielles n’aiment pas le rachat ou la délocalisation pour l’azote

Les entreprises industrielles n’aiment pas le rachat ou la délocalisation pour l’azote

SAI

Nouvelles de l’ONShier, 13:01

  • Hatixe Raba

    éditeur Intérieur

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“Les chargeuses de pointe peuvent être aussi bien des entreprises agricoles que de l’industrie”, a écrit le médiateur de l’azote Johan Remkes dans son rapport. Cela signifie que non seulement les agriculteurs, mais aussi un certain nombre d’entreprises industrielles doivent réduire leurs émissions d’azote à zéro. Mais le rachat volontaire ou la relocalisation ne semble pas faisable. Pour l’industrie, seule l’innovation est une véritable option.

Le cabinet a annoncé vendredi les conseils de Remkes prendre en chargemais les ministres doutent qu’il soit possible de racheter 500 à 600 chargeurs de pointe d’ici un an.

La liste des oxydes d’azote ne comprend que des entreprises industrielles, telles que Tata Steel. La liste de l’ammoniac comprend principalement des élevages, mais aussi une dizaine d’industriels. Six d’entre eux sont en tête de liste. Parce que ces entreprises, comme les élevages, émettent beaucoup d’ammoniac, l’ONS les a interrogées sur leur rôle dans la résolution de la crise de l’azote.

Le numéro un sur la liste est l’entreprise d’isolation Rockwool à Roermond. Lorsqu’on lui a demandé si le rachat ou la relocalisation était une option, un porte-parole a répondu : “En général, nous sommes favorables à la réduction des émissions grâce aux innovations technologiques.” L’entreprise souhaite le rendre plus durable, mais affirme qu’elle contribue peu aux émissions totales d’azote aux Pays-Bas : 0,1 %.

La part totale du secteur industriel dans les précipitations d’azote sur les zones naturelles sensibles est d’environ 10 %. Pour l’agriculture, c’est 40 pour cent.

NOS/Sjoerd Mouissie

Le cabinet a réservé 13 milliards d’euros pour le rachat d’entreprises afin d’atteindre les objectifs d’azote.

Le géant chimique Chemelot à Geleen, numéro trois sur la liste, ne pense pas que l’entreprise puisse figurer sur la liste des pics de charge. Un porte-parole affirme que les précipitations sur les réserves naturelles voisines ont été mesurées et qu’elles sont minimes. Et si c’était le cas ? “Nous avons un site de 800 hectares avec 60 usines de 17 sociétés de production. Il n’est donc pas question de rachat ou de délocalisation.”

Un autre émetteur majeur est un site de production de FrieslandCampina à Veghel, au numéro 56 dans le top 100. Selon un porte-parole, la fermeture n’est pas une option là-bas, car ils transforment le lait des producteurs laitiers membres à cet endroit. “La relocalisation est également très compliquée et n’est donc pas une option.”

Comme les autres entreprises, FrieslandCampina précise qu’elle dispose d’un permis pour les émissions d’ammoniac et qu’elle travaille sur une solution durable pour les réduire.

Vous devriez regarder les entreprises qui ont un effet majeur sur toutes les zones naturelles. Ensuite, Tata Steel serait également un chargeur de pointe.

Jan Willem Erisman, professeur d’environnement et de durabilité

Les experts ne pensent pas non plus que ce soit un scénario réaliste de racheter volontairement ces entreprises, tout comme les agriculteurs. “Je ne pense pas qu’il y ait beaucoup d’entreprises industrielles sur cette liste, car l’ammoniac de l’industrie va beaucoup plus haut dans l’air et ne se dépose donc pas directement sur les réserves naturelles”, explique l’environnementaliste Raoul Beunen. “Mais s’ils sont dessus, il faudrait surtout penser à des techniques plus propres.”

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Jan-Willem Erisman, professeur d’environnement et de durabilité, estime que ces entreprises ne figurent pas du tout sur cette liste. “Nous examinons maintenant ce qui est proche d’une réserve naturelle et a une contribution importante aux dépôts. Dans cette définition, une route au milieu de la Veluwe pourrait également être un chargeur de pointe.”

Il plaide donc pour une autre définition. “Vous devriez regarder les entreprises qui ont un effet majeur sur toutes les réserves naturelles. Alors, par exemple, Tata Steel serait également un chargeur de pointe.” Mais même dans ce cas, le rachat et la relocalisation ne sont pas possibles en raison des coûts.

Il est impossible de ramener les émissions d’azote à zéro et l’innovation lui semble être la meilleure option. “Par exemple, vous pouvez placer un convertisseur catalytique dans un tuyau d’échappement qui réduit jusqu’à 90 % l’azote. Nous savons que ces techniques existent et qu’elles fonctionnent vraiment.”

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