Il appartient à une génération qui n’a jamais rien connu d’autre que le smartphone mais c’est en mimant de raccrocher vigoureusement un vieux téléphone à cadran que Ben Shelton a bouclé sa «conversation» avec son compatriote Frances Tiafoe (6-2 3-6 7-6 6-2) et fait passer le message à l’Amérique. C’est bien lui, le gamin d’Atlanta, déjà tombeur de Tommy Paul au tour précédent, qui portera les derniers espoirs des Etats-Unis face à Novak Djokovic, qui n’a fait qu’une bouchée de Taylor Fritz (6-1 6-4 6-4), pourtant le mieux classé d’entre eux.
Ben Shelton est plus que la surprise de cette édition de l’US Open. Chaque tournoi du Grand Chelem ou presque révèle un inattendu mais cette fois, c’est autre chose. Shelton est déjà la sensation masculine de l’année, entré dans le top 100 en janvier à l’Open d’Australie alors qu’il sortait pour la première fois des Etats-Unis, assuré au minimum d’une place dans le top 20 lundi, plus jeune Américain en demi-finale de l’US Open depuis Michael Chang en 1992. Son style tout en puissance, audace et fulgurance, associé à sa jeunesse (20 ans), rappelle l’irruption de Boris Becker en 1985, qui comme lui déboula dans un tennis qui était en train de changer d’époque, Federer-Nadal-Djokovic aujourd’hui comme hier Borg-Lendl-McEnroe.
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