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Le réalisateur Giuliano Montaldo est décédé : de “Sacco et Vanzetti” à “L’industriel”

Le réalisateur Giuliano Montaldo est décédé : de “Sacco et Vanzetti” à “L’industriel”

2023-09-06 02:45:00

Cinéma, au revoir Giuliano Montaldo (photo Lapresse), directeur de l’engagement civil

Giuliano Montaldo est mort, le cinéma en deuil

Adieu à Giuliano Montaldo, décédé aujourd’hui à Rome à l’âge de 93 ans. Il fut le dernier réalisateur du cinéma dit d’engagement civique dont il fut l’un des grands protagonistes dans les années 60 et 70 avec Francesco Rosi, Carlo Lizzani, Elio Petri, Florestano Vancini. Si c’est Francesco Rosi qui a inauguré la tendance avec « Salvatore Giuliano », Giuliano Montaldo en a été un grand représentant surtout grâce à un film, « Sacco et Vanzetti », qui a connu un énorme succès au point de contribuer de manière significative à la réhabilitation historique et morale. des deux anarchistes italiens injustement reconnus coupables d’une tentative d’assassinat qu’ils n’avaient pas commis et exécutés aux États-Unis dans les années 1920.

Giuliano Montaldo, de “Sacco et Vanzetti” à “L’Agnese va mourir” et “L’industriel”. Carrière de réalisateur

Né à Gênes le 22 février 1930, Montaldo participe très jeune à la résistance partisane libérer l’Italie du fascisme nazi, en adhérant à la brèche de Gênes. Il n’a jamais oublié ces batailles pour la liberté et a été membre à vie de l’Anpi – Association nationale des partisans d’Italie.

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Il a commencé son expérience cinématographique en tant qu’acteur, aux côtés du réalisateur et de son grand ami Carlo Lizzani dans ‘Achtung! Des bandits ! » en 1952, dans “Aux limites de la métropole” en 1953 et “Chroniques des pauvres amants” en 1954. Le passage derrière la caméra en 1961 avec ‘Pigeon Shooting’ suivi en 1965 par ‘A beautiful grit’. Dans les années 70, il réalise ses meilleurs films, à commencer par la « trilogie du pouvoir » : « Gott mit uns » de 1970, « Sacco e Vanzetti » de 1971 et « Giordano Bruno » de 1973, respectivement sur le pouvoir militaire, judiciaire et religieux. Trois ans plus tard, il revient sur le thème de la Résistance avec “L’Agnese va mourir”, avant de passer aux expériences télévisuelles avec “Circuit fermé” en 1978 et surtout avec le blockbuster “Marco Polo”, une mini-série télévisée en 8 épisodes pour la Rai de 1982.

Dans les années 1980, il réalise trois films : “The Golden Glasses” et “The Day Before” sortis en 1987 et “Time to Kill” de 1989″. Ses deux derniers films datent des années 2000 : “Les Démons de Saint-Pétersbourg” (2008) et “L’Industriel” (2011). Politiquement engagé à gauche – parmi ses œuvres également la participation en 1984 au documentaire collectif ‘L’addio a Enrico Berlinguer’ – Montaldo n’a jamais oublié sa passion pour le théâtre. Une passion qu’il redécouvre sur le tard lorsque le réalisateur Francesco Bruni lui confie un rôle émouvant et intense dans “Tout ce que tu veux” en 1918. A cette occasion, il déclare : “J’ai commencé ma vie au cinéma en tant qu’acteur, en jouant de petits rôles dans divers films. Mais maintenant, grâce à mon grand ami Francesco Bruni, j’ai pour la première fois un rôle important”. Une interprétation de très haut niveau qui lui a également valu son deuxième David di Donatello, après celui de 2007 pour sa carrière, comme meilleur second rôle pour sa performance dans ‘Tout ce que tu veux’.

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