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Usa, voici comment fonctionne le plan de sauvetage de First Republic Bank- Corriere.it

Usa, voici comment fonctionne le plan de sauvetage de First Republic Bank- Corriere.it
De Massimo Gaggi

Les grandes banques américaines sont immédiatement intervenues pour colmater la situation en retirant des dizaines de milliards de dollars

NEW YORK – Alors que tous les yeux de la finance se sont tournés à propos de l’Europe pour l’effondrement du Credit Suisse, l’intervention du banque centrale suisse et la hausse des taux décidée par la BCE, le plan américain a décollé sauvetage d’une autre banque de taille moyenne : la Première République de San Francisco.
Un institut qui était jusqu’à récemment le plus envié de tout le système bancaire américain : il opère dans la zone la plus riche et la plus dynamique du pays et compte parmi ses clients certains des entrepreneurs les plus fortunés d’Amérique, à commencer par Marc Zuckerberg.

Elle aussi est en difficulté en raison des pertes accumulées suite à l’événement soudain hausse des taux d’intérêtmais en meilleur état que le SVB, la Première République en quelques jours, il a fait face à une ruée sur la banque et à une baisse de 70 % de son stock valeur boursière avec une capitalisation en baisse de 21 milliards de dollars le 8 mars à moins de 5 hier. Mais, étant donné que la banque de San Francisco, outre les pertes accumulées dues à la hausse des taux d’intérêt, est sensiblement saine, les principaux prêteurs aux États-Unis sont entrés dans le champ en accordant des prêts à la Première République pour 30 milliards de dollars, sans demander des garanties particulières.

Argent qui devrait permettre à l’institution d’assouplir pression des déposants effrayé et de reprendre son fonctionnement normal. Bref, la quatorzième banque américaine est sauvée par les onze premières : les quatre plus grands groupes – JPMorgan, Cirigroup, Bank of America et Wells Fargo – verser 5 milliards de dollars chacun. 5 milliards supplémentaires seront payés par deux banques d’investissement, Goldman Sachs et Morgan Stanley. Ce sera jusqu’à cinq autres banques – Mellon, State Street, PNC, Trust et US Bank – compléter le consortium en versant les 5 milliards restants.

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Jusqu’à présent, en bref, le système de crédit panse ses plaies sans demander d’argent au contribuable : SVB et Signature Bank ils étaient maintenus à flot avec des milliards du FDIC, le fonds de garantie bancaire, tandis que les établissements de crédit intervenaient directement pour la Première République. Qui croient pouvoir récupérer leur argent une foisvague de panique.

Ces jours-ci, de nombreux parallèles ont été établis entre les crise actuelle et celle de 2008. Mais il y a aussi des différences substantielles : alors qu’alors personne n’était prêt à essayer d’acheter le Lehman qui a donc été laissée à l’échec, cette fois deux jours ont suffi pour constituer un consortium avec le gota crédit : les négociations entre les institutions ont débuté mardi et l’accord a été annoncé jeudi après-midi.

Bien sûr, le Trésor et la Réserve fédérale ils ne se tiennent pas les bras croisés : pour faire face à la crise, l’institution émettrice a déjà déboursé prêts extraordinaire aux banques pour 300 milliards de dollars auxquels il faut ajouter les 115 autres décaissés par les canaux de financement habituels de la Réserve fédérale. Chaînes qui ont été largement utilisées ces derniers jours. Les analystes notent que la Fed a déjà canalisé vers les banques des ressources égales à la moitié de toutes les interventions allouées pendant la crise de 2008. Pour l’instant, cependant, il s’agit de simples prêts.

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Plus de 2008, cette intervention rappelle 1998 où les banques sont intervenues ensemble pour empêcher la faillite du hedge fund Gestion du capital à long terme nourri un tsunami financier. Et il y a ceux qui, avec des parallèles, remontent encore plus loin, à l’effondrement des S&L, les caisses d’épargne : 1300 faillites entre 1980 et ’94. Le mécanisme – les pertes dues à la forte hausse des taux d’intérêt – rappelle celui d’aujourd’hui, mais la crise actuelle, aussi grave soit-elle, apparaît beaucoup plus contenue.

17 mars 2023 (changement 17 mars 2023 | 06h55)

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