Le FBI aurait saisi des documents avec un niveau d’autorisation très strict au domicile de l’ancien président Donald Trump.
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Le Washington Post écrit que l’un des documents que le FBI a saisis dans la propriété de Donald Trump en Floride contenait des informations sur la défense militaire et la capacité d’armement nucléaire d’un autre pays. De quel pays il s’agit n’est pas connu.
Le journal cite une source anonyme.
Les documents auraient été si strictement secrets que seul le président, ou deux autres employés proches du gouvernement, peuvent approuver que d’autres en aient connaissance.
L’autorisation de sécurité sur les documents doit avoir été si élevée qu’elle dépasse l’autorisation “top secret”. Seuls ceux qui ont besoin de savoir ont connaissance de ces documents.
18 mois après sa démission en tant que président, les documents ont donc été stockés sur la propriété de Trump.
Le contexte de la recherche de Donald Trump au début du mois aurait été que le FBI cherchait du matériel marqué avec la cote de sécurité la plus élevée.
Donald Trump lui-même a précédemment nié catégoriquement que le FBI recherchait des documents sur les armes nucléaires, qualifiant tout cela de “canular”.
Neuf pays ont actuellement des armes nucléaires dans leur arsenal, écrit NTB : les États-Unis, la Russie, la Grande-Bretagne, la France, la Chine, l’Inde, le Pakistan, Israël et la Corée du Nord.
Plus de 300 documents classifiés ont été saisis par le FBI dans le domaine Mar-a-lago de Trump en Floride. 184 proviennent de boîtes envoyées aux Archives nationales, 38 remises par l’un des avocats de Trump aux enquêteurs en juin et 100 saisies lors du raid du 8 août.
Trump a déposé une plainte après la perquisition au début du mois. Le ministère américain de la Justice a répondu avec un document de 23 pages où un certain nombre de nouveaux détails sur la recherche sont devenus connus.
Ici, ils affirment, entre autres, que le ministère de la Justice a dû essayer à plusieurs reprises de récupérer les documents avant que la perquisition ne soit effectuée.
Au cours du week-end, Trump a “gagné” une petite victoire lorsqu’un tribunal fédéral a approuvé la nomination d’un “maître spécial” pour aller à travers les documents. En droit américain, un « maître spécial » est un fonctionnaire subalterne nommé par un juge.
Trump a demandé que le FBI soit empêché d’examiner le matériel jusqu’à ce qu’un “maître spécial” ait examiné les preuves.