Nouvelles de l’ONS•aujourd’hui, 15:04
Il a été immensément populaire, a incité de nombreuses personnes à utiliser les transports en commun et réclame une suite : le ticket allemand à 9 euros. Alors que les États se débattent avec le gouvernement national pour savoir combien peut coûter un billet de suivi et qui paiera, Berlin présente déjà aujourd’hui un billet à 29 euros. La critique est toujours là.
Alors que la plupart des gens tamponnent leurs billets, l’activiste Leo Maurer ignore la machine à tamponner sur le quai de la gare Friedrichstraße de Berlin. Elle le fait par principe. Et elle n’est pas seule.
Maurer pense simplement que les transports publics allemands sont trop chers et prend des mesures contre cela. Début septembre, elle a fondé le soi-disant 9EuroFonds avec sept autres militants. Une initiative pour promouvoir le populaire billet à 9 euros, expiré le 31 aoûtétendre.
Nouveau groupe de voyageurs
Le concept fonctionne comme suit : vous versez neuf euros par mois au fonds de solidarité, et vous voyagez dans les transports en commun sans titre de transport valable. Si vous êtes contrôlé sans contravention, la caisse paiera votre amende ou votre procédure. En un mois, plus de 8 000 personnes se sont inscrites et plus de 300 amendes ont été payées.
Tarifer, ou l’encourager, est bien sûr illégal. Mais le 9EuroFonds est avant tout un appel aux politiques pour rendre les transports publics accessibles.
Les recherches menées par l’association des entreprises de transport VDV montrent également que le billet à 9 euros a augmenté l’accessibilité. Plus d’un quart des 52 millions de billets vendus ont été achetés par des personnes qui utilisent normalement les transports publics moins d’une fois par mois. L’appel pour un successeur abordable au billet à 9 euros reste fort.
Désaccord sur le ticket de suivi
À quoi devrait ressembler ce ticket de suivi reste incertain jusqu’à présent. Pour ce faire, les Länder et le gouvernement national doivent d’abord s’entendre sur le financement.
Le gouvernement fédéral met à disposition 1,5 milliard d’euros, mais les États fédérés exigent davantage. Les billets doivent non seulement être moins chers, mais l’offre de transport public existante doit également être améliorée et élargie. Dans certaines régions peu peuplées, par exemple, aucun bus ne circule. Certains États fédéraux peuvent trouver cela encore plus important qu’un billet bon marché.
Très probablement, les politiciens ne prendront pas de décision avant la mi-octobre. L’introduction d’un nouveau titre de transport en commun interviendra ensuite en janvier. Mais les citoyens ne peuvent plus attendre.
“Un billet à 29 euros représente encore beaucoup trop d’argent pour beaucoup de gens”, déclare Maurer. “C’est un ballon d’essai qui se vide à nouveau après 3 mois. Les gens ont besoin d’un billet pas cher et durable.”
Cependant, toute personne qui parle aux voyageurs aux heures de pointe entend surtout des réactions positives à propos du billet : “Je trouve que c’est bien qu’il y ait la possibilité d’utiliser ce billet”, dit l’un d’eux, “surtout pour les personnes qui souffrent des prix élevés”. C’est un point lumineux.”