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Traitement et résultats du carcinome épidermoïde proximal de l’œsophage

Traitement et résultats du carcinome épidermoïde proximal de l’œsophage

Introduction:

Cette étude a évalué le traitement du carcinome épidermoïde (CSC) de l’œsophage proximal (cervical ou thoracique supérieur), pour lequel la chimioradiothérapie est le traitement recommandé.

Méthodes :

Le traitement et les résultats des patients atteints de CSC de l’œsophage proximal cT1-3N0-1M0 dans la base de données nationale sur le cancer entre 2004 et 2016 ont été évalués à l’aide de la régression logistique, de l’analyse de Kaplan-Meier et de l’appariement des scores de propension.

Résultats:

Le traitement de 2159 patients était la chimioradiothérapie (n = 1500, 69,5%), l’absence de traitement (n = 205, 9,5%), la chirurgie (n = 203, 9,4%), la radiothérapie seule (n = 190, 8,8%) et la chimiothérapie seule (n = 61, 2,8 %). Les facteurs associés à un traitement définitif avec chimioradiothérapie ou chirurgie étaient le jeune âge, la race non noire, le fait d’être assuré, l’emplacement de la tumeur cervicale, les stades cliniques T2 et T3, l’atteinte ganglionnaire clinique et le traitement dans un programme de recherche/universitaire. La survie à cinq ans était significativement meilleure chez les patients traités avec un traitement définitif que chez les patients non traités définitivement (34,0 % contre 13,3 %, p < 0,001). Dans l'analyse de survie multivariée, recevoir un traitement définitif (risque relatif [HR] 0,39, p = 0,017) était associée à une amélioration de la survie, tandis que l'augmentation de l'âge, du sexe masculin, du stade clinique T3, de l'atteinte ganglionnaire clinique positive et de l'augmentation de l'indice de comorbidité de Charlson était associée à une moins bonne survie. L'œsophagectomie n'a pas été associée à une amélioration de la survie dans l'analyse multivariée de la cohorte thérapeutique définitive (HR 0,84, p = 0,08) ou dans l'analyse de propension appariée. Cependant, la réponse pathologique complète n'était que de 33,3 % (40/120) pour les patients ayant subi une œsophagectomie après chimioradiothérapie.

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Conclusion :

Cette analyse nationale soutient la chimioradiothérapie définitive non seulement pour le CSC œsophagien cervical mais aussi thoracique proximal. La chirurgie de routine ne semble pas nécessaire mais peut avoir un rôle chez les patients présentant une maladie résiduelle après la chimioradiothérapie.

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