Nouvelles Du Monde

The former President of Taiwan, Ma, will embark on a historic trip to China.

The former President of Taiwan, Ma, will embark on a historic trip to China.

L’ancien président taïwanais Ma Ying-jeou a pris une décision historique en annonçant son voyage en Chine. Ce voyage, prévu pour début novembre, est considéré comme l’un des plus importants de l’histoire récente des relations entre Taïwan et la Chine, deux pays qui entretiennent des relations souvent compliquées. Cette visite est vue par certains comme une opportunité pour améliorer les liens entre les deux nations, tandis que d’autres sont préoccupés par les conséquences que cela pourrait avoir sur l’indépendance de Taïwan. Dans cet article, nous passerons en revue les détails de cette visite et analyserons son impact potentiel sur les relations entre Taïwan et la Chine.

TAIPEI: L’ancien président taïwanais Ma Ying-jeou se rendra en Chine ce mois-ci, a annoncé son bureau dimanche 19 mars, la première visite d’un ancien ou actuel dirigeant taïwanais depuis la fuite du gouvernement déchu de la République de Chine vers l’île en 1949.

Le voyage aura lieu à un moment de tensions accrues entre Pékin et Taipei alors que la Chine maintient sa pression militaire et politique pour essayer de faire accepter à Taiwan, élu démocratiquement, la souveraineté chinoise.

Lire aussi  Maximilian Krah : Employés arrêtés – Un homme politique de l’AfD surpris

Ma, qui reste un haut responsable du parti d’opposition taïwanais Kuomintang (KMT), a tenu une réunion historique avec le président chinois Xi Jinping à Singapour fin 2015, peu de temps avant l’élection de l’actuelle présidente taïwanaise Tsai Ing-wen.

Le bureau de Ma a déclaré qu’il se rendrait en Chine du 27 mars au 7 avril et qu’il se rendrait dans les villes de Nanjing, Wuhan, Changsha, Chongqing et Shanghai.

Il rencontrera des étudiants et visitera des sites liés à la Seconde Guerre mondiale et au conflit entre la Chine et le Japon ainsi que ceux liés à la révolution de 1911, qui a renversé le dernier empereur chinois et inauguré la République de Chine, a indiqué son bureau.

La République de Chine reste le nom officiel de Taiwan.

Il n’a pas précisé s’il rencontrerait des responsables ou des dirigeants chinois, y compris s’il rencontrerait Xi.

Le KMT, qui privilégie traditionnellement des liens étroits avec la Chine mais nie fermement être pro-Pékin, a intensifié son engagement avec la Chine depuis que la Chine et Taïwan ont assoupli les restrictions de voyage liées au COVID.

Lire aussi  « L'activité de production dans les usines chinoises a connu une augmentation en septembre »

Le mois dernier, le vice-président du KMT, Andrew Hsia, s’est rendu à Pékin et a rencontré le chef du Parti communiste Wang Huning.

Le Parti démocrate progressiste (DPP) au pouvoir à Taïwan a profité du voyage de Hsia en Chine pour attaquer le KMT parce qu’il était trop proche de Pékin et voulait vendre Taïwan, et a critiqué Hsia pour avoir “fait la cour aux communistes”.

Le KMT affirme qu’il est important de maintenir des lignes de communication ouvertes avec la Chine, en particulier compte tenu des tensions actuelles.

La Chine a repoussé les appels répétés de Tsai pour des pourparlers, la considérant comme une séparatiste.

Elle dit que seul le peuple taïwanais peut décider de son avenir et rejette les revendications de souveraineté de la Chine.

Facebook
Twitter
LinkedIn
Pinterest

Leave a Comment

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.

ADVERTISEMENT