1. Les patients affectés au groupe sotorasib ont rapporté une survie sans progression accrue par rapport au groupe docétaxel.
2. Le sotorasib était généralement tolérable, la diarrhée étant l’événement indésirable grave le plus courant.
Niveau d’évaluation des preuves : 1 (Excellent)
Résumé de l’étude : Le docétaxel est associé à l’immunothérapie pour traiter le cancer du poumon non à petites cellules (CPNPC) localement avancé avec preuve de progression de la maladie. Une grande proportion de patients atteints de NSCLC déclarent être positifs pour les mutations de KRASG12C. Dans de tels cas, le sotorasib – une molécule qui inhibe de manière irréversible la protéine KRASG12C – peut être plus efficace. Cet essai contrôlé randomisé visait à comparer l’innocuité et l’efficacité du sotorasib à celles du docétaxel chez des patients atteints d’un CPNPC KRASG12C positif qui avaient déjà été traités avec d’autres médicaments anticancéreux, tels que la chimiothérapie et l’immunothérapie à base de platine. Le critère de jugement principal était la survie sans progression, tandis que les principaux critères de jugement secondaires comprenaient la survie globale, la durée de la réponse et les résultats rapportés par les patients. Selon les résultats de l’étude, le sotorasib a entraîné une amélioration significative des résultats cliniques avec une plus grande survie sans progression par rapport au docétaxel. Dans l’ensemble, les patients randomisés pour le sotorasib ont signalé moins d’événements indésirables graves, la diarrhée étant la plus fréquente dans ce groupe de traitement. Cette étude a été renforcée par une conception randomisée avec des patients de plusieurs pays, augmentant ainsi sa généralisabilité.
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Lecture pertinente : Sotorasib pour les cancers du poumon avec mutation KRAS p.G12C
En profondeur [randomized-controlled trial]: Entre le 4 juin 2020 et le 26 avril 2021, 616 patients ont été évalués pour leur éligibilité dans 148 centres de 22 pays. Étaient inclus les patients ≥ 18 ans atteints d’un CPNPC KRASG12C-positif localement avancé et non résécable ou métastatique. Au total, 345 patients (171 sous sotorasib et 175 sous docétaxel) ont été inclus dans l’analyse en intention de traiter. Le critère principal de survie sans progression était significativement plus élevé dans le groupe sotorasib (5,6 mois, intervalle de confiance à 95 % [CI] 4,3-7,8) par rapport au groupe docétaxel (4,5 mois, IC 95 % 3,0-5,7, hazard ratio [HR] 0,66, p=0,0017). Il y a eu moins d’événements indésirables graves liés au traitement chez les patients recevant le sotorasib (n = 18, 11 %) par rapport au docétaxel (n = 34, 23 %). Dans l’ensemble, les résultats de cette étude étaient fortement en faveur du sotorasib pour le traitement du NSCLC localement avancé avec mutation KRASG12C.
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