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Rete Tim, le gouvernement durcit : offre CDP concurrente ou complémentaire de Kkr

Finance

par Andrea Biondi et Carmine Fotina

Le gouvernement essaie d’accélérer le temps pour sortir de l’impasse. Jeudi 9 réunion au Palazzo Chigi. Nouveau sommet cette semaine. L’affaire du remplacement de de Puytontaine par Roberto Giacchi a éclaté au conseil d’administration de Tim

4′ de lecture

Le gouvernement tente d’accélérer le temps pour sortir de l’impasse sur l’affaire Tim. Une réunion restreinte et hautement confidentielle aurait eu lieu au Palazzo Chigi ces derniers jours et selon ce qui a été reconstitué depuis Seulement 24 heures désormais, il y a surtout deux options sur la table : poursuivre l’offre du réseau piloté par CDP plus le fonds australien Macquarie, par opposition à celle du fonds américain Kkr, ou concevoir une offre “complémentaire”. Tout cela, cependant, devant composer avec des résistances de Vivendi encore à vaincre.

Le régime « complémentaire »

Dans ce dernier cas, un fractionnement de l’infrastructure aurait effectivement lieu. En d’autres termes, le gouvernement pourrait dialoguer avec le fonds Kkr pour que ce dernier repense l’offre, en la limitant aux “zones noires” du pays, celles qui ont la plus grande compétitivité. Alors que Cassa depositi e prestiti travaillerait sur une opération d’intégration des zones blanches et grises subventionnées par le Pnrr d’Open Fiber (dont elle est actionnaire à 60% via Cdp Equity) et celles de Tim. Les zones blanches sont celles “avec défaillance du marché”, pour lesquelles il serait moins compliqué d’obtenir le feu vert de l’UE Antitrust pour une opération de concentration.

Les réunions au Palazzo Chigi

Le chantier de construction du gouvernement doit encore être considéré comme encore ouvert. Après les différentes réunions de la table coordonnée par le ministère de l’Entreprise et du Made in Italy, une petite réunion sur le sort de Tim et donc sur l’évaluation de l’offre Kkr devait avoir lieu au Palazzo Chigi le jeudi 9 février. Et une autre réunion devrait avoir lieu dans la semaine après avoir terminé quelques réflexions sur les deux hypothèses qui sont accréditées. L’exécutif Meloni, qui a apporté le cœur de la solution à Palazzo Chigi, est conscient que les temps sont très serrés et qu’il faudra indiquer au Cdp, contrôlé par le ministère de l’Économie, une ligne en temps utile avant le 24 février, date sur lequel le conseil d’administration de Tim a été reconvoqué pour décider de l’offre non contraignante de KKR pour Netco, la société qui devrait détenir les actifs du réseau.

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Le “modèle Terna” auquel pense Kkr pour le réseau Tim

Pour le moment, écrit noir sur blanc, il y a aussi les grandes lignes du travail rapporté dans les 8 pages de la proposition que Kkr a envoyée à Tim à la direction générale le 1er février dernier. Dans ce contexte, dans les grandes lignes de la proposition faite par Kkr à Tim – proposition valable jusqu’au 28 février – les premières simulations, telles que reconstituées par le Sole 24 Ore, verraient Kkr à 51% du Réseau, avec Tim et la Mef recevant les 49% restants dans des proportions encore à déterminer. Une sorte de modèle Terna, avec un contrôle donné au gouvernement, dont l’objectif serait, à la fin du plan américain de modernisation du réseau, de livrer l’infrastructure au marché, sous la forme d’une introduction en bourse, et au même exécutif qui devenir avec la sortie du fonds, l’actionnaire de référence du Réseau Télécom. Il faudra comprendre si ce schéma peut également être adapté à la solution des seules “zones noires”.

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Le nœud Vivendi

Il est clair que le puzzle est maintenant très incomplet et doit être finalisé. Tout d’abord, d’un mot définitif de l’exécutif de Meloni sur ce qu’il faut faire. Aussi parce que – variable qui ne peut être différée – il faut toujours compter avec l’approbation ou la désapprobation du premier actionnaire Vivendi qui, sans surprise, a décidé de faire sortir Arnaud de Puyfontaine du Conseil d’administration ainsi que Tim, pour garder les mains libres et faire valoir son poids éventuel dans l’assemblée. Le point crucial ici est lié à deux aspects : la valorisation de l’actif et la gouvernance au sein du conseil d’administration de Tim. Dans le premier cas, l’écart entre le niveau d’offre de l’acheteur (Cdp via Open Fiber) et celui du vendeur (avec Vivendi au premier rang) a fait exploser la première opération qui avait trouvé un moment “officiel” dans le MoU signé à la fin mai par Cdp, Tim, Open Fiber, Kkr (en tant qu’actionnaire de Fibercop, une société dont les actifs réseau sont contrôlés par Tim) et Macquarie (actionnaire d’Open Fiber). Pour cette raison, les observateurs sont actuellement très sceptiques quant au fait que Vivendi puisse accepter une « offre », conservant sa préférence pour une scission proportionnelle ou même, éventuellement, pour une offre publique d’achat avec un grand consortium, incluant tous les sujets désormais sur le terrain, dont Vivendi.

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L’affaire du remplacement de de Puyfontaine au conseil d’administration de Tim

En attendant, nous nous dirigeons vers le conseil d’administration de Tim le mardi 14 février au cours duquel les comptes 2022 de l’ancien monopole seront approuvés avec une mise à jour du plan par le PDG Pietro Labriola. Reconstruit à partir de Seulement 24 heures, le remplacement d’Arnaud de Puyfontaine a été inscrit à l’ordre du jour reçu par les administrateurs, sur proposition du comité de nomination présidé par Paola Bonomo. Le PDG de Vivendi avait démissionné le 16 janvier, laissant essentiellement Tim au conseil d’administration sans représentant du premier actionnaire, ayant également démissionné entre-temps Frank Cadoret. Le point à l’ordre du jour aurait donc été lu avec beaucoup d’agacement, également en raison du contraste avec l’idée qui semblait avoir fait son chemin d’attendre l’assemblée générale avant de procéder à une éventuelle cooptation. Ce qui dans ce cas, pour autant qu’il s’avère, concernerait Roberto Giacchi, PDG d’Italiaonline, donné en pole position. Sur cette éventuelle issue pourtant, d’après ce qui ressort, l’opposition de Vivendi – d’où ressort depuis un certain temps la volonté d’avoir un autre conseil d’administration pour Tim – serait maximale, avec beaucoup de volonté de promouvoir une action en responsabilité dans le possibilité de procéder. D’où la possibilité que l’histoire aille vers un report.

  • Photine carmin

    Vicecaposervizio

  • Andréa Biondi

    Vicecaposervizio

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