Pression internationale suite à l’attaque de Gaza

Le directeur d’un hôpital de Gaza qui a soigné certains des blessés lors de l’attaque autour d’un convoi d’aide aux Palestiniens a déclaré vendredi que plus de 80 % avaient été blessés par balle, ce qui suggère que les soldats israéliens ont tiré massivement.

Au moins 115 Palestiniens ont été tués et plus de 750 blessés jeudi, selon les autorités sanitaires. Selon des témoins, les troupes israéliennes ont ouvert le feu alors qu’une foule se précipitait pour retirer les marchandises d’un convoi humanitaire. Israël avait affirmé que de nombreux morts avaient été piétinés lors d’une bousculade liée au chaos et que ses soldats avaient tiré sur certains membres de la foule qui, selon eux, s’approchaient d’eux de manière menaçante.

À la lumière de l’attaque israélienne contre les habitants de Gaza, le président Joe Biden a déclaré vendredi que les États-Unis commenceraient à larguer de l’aide humanitaire au-dessus de Gaza.

Dans le même ordre d’idées, l’Union européenne fournira 50 millions d’euros (54 millions de dollars) au principal fournisseur d’aide à Gaza après que l’agence des Nations Unies a accepté de permettre aux experts nommés par l’UE de vérifier la manière dont elle sélectionne le personnel chargé d’identifier les extrémistes.

L’UNRWA est encore sous le choc des allégations selon lesquelles 12 de ses 13 000 membres à Gaza auraient participé aux attaques du Hamas dans le sud d’Israël le 7 octobre.