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Près de 400 manifestants à Chartres pour demander au gouvernement “d’augmenter les salaires, pas l’âge de la retraite”

Près de 400 manifestants à Chartres pour demander au gouvernement “d’augmenter les salaires, pas l’âge de la retraite”

Vers 14h30, ce jeudi 29 septembre, près de 400 personnes se sont rassemblées, sur la place des Halles, à Chartres, point de départ de la manifestation départementale, qui a réuni des agents de la fonction publique, des cheminots, des employés de collectivités territoriales, des retraités, mais aussi quelques salariés du privé.

Plusieurs agents territoriaux spécialisés des écoles maternelles (Atsem), employés dans des écoles de Vernouillet, ont fait le déplacement pour prendre part au cortège. Sandrine, accompagnée de trois collègues, explique :

Si la hausse du pouvoir d’achat était la principale revendication des manifestants, le sujet des retraites s’est invité dans le défilé, au lendemain d’une déclaration d’Elisabeth Borne sur le projet de réforme du gouvernement.

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La Première ministre a annoncé sa volonté de faire adopter un projet de loi global sur les retraites « avant la fin de l’hiver », pour une entrée en vigueur du texte « à l’été 2023 ».

Chantal Lefèvre, secrétaire générale de l’union départementale CGT d’Eure-et-Loir,  énumère les revendications de son syndicat :

« Nous demandons le retrait du projet de réforme du gouvernement sur les retraites, la retraite à 60 ans, une augmentation du Smic de 15 % et les 32 heures pour tous. »

Chantal Lefèvre (secrétaire générale de l’union départementale CGT d’Eure-et-Loir)

Pour Pierre Marquet, représentant du syndicat Sud Education d’Eure-et-Loir, « l’important, avec cette journée de grève, est de montrer au gouvernement nos inquiétudes sur les questions des retraites et de l’inflation, car il faut que nous soyons entendus ».

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La manifestation n’a pas autant mobilisé que lors de précédents mouvements pour la défense du pouvoir d’achat, qui avaient rassemblé près de 1.000 personnes, en mars 2018 et mars 2019, à l’appel d’une intersyndicale plus large.

« Près de 500 personnes, c’est plutôt bien pour une manifestation de rentrée. On est dans le départ d’un mouvement. J’espère que d’autres syndicats nous rejoindront », analyse Pierre Licout, cosecrétaire départemental de la FSU.

Hélène Bonnet

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