Samedi dernier, plusieurs ententes sectorielles ont été conclues concernant le conflit de travail entre le Front commun et le gouvernement.
Tout d’abord, la Fédération des professionnelles et professionnels de l’éducation du Québec, la FPPE (CSQ), a obtenu une proposition de règlement global à sa table sectorielle.
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Le syndicat, qui représente 58 centres de services scolaires, soumettra maintenant cette proposition à son Conseil fédéral le 27 décembre.
Si cette instance accepte la proposition, cette dernière deviendra donc une entente de principe et pourra être présentée aux membres de la FPPE.
Les négociations se sont intensifiées ces derniers jours entre le syndicat et le Comité patronal de négociation pour les centres de services scolaires francophones.
La proposition vise les conditions de travail sectorielles du personnel professionnel de 58 centres de services scolaires à travers le Québec. La fédération représente 19 syndicats regroupant environ 12 500 membres, dont des ingénieurs, analystes, conseillers pédagogiques, bibliothécaires, psychologues, psychoéducateurs, orthophonistes, orthopédagogues et conseillers d’orientation.
La FPPE assure par ailleurs que les négociations se poursuivent pour les conventions collectives de ses membres des commissions scolaires anglophones, Crie et Kativik.
Enfin, le syndicat mentionne que le problème demeure tout de même entier pour ce qui est des enjeux de la table centrale.
«Les enjeux salariaux devront être réglés afin d’éviter une grève générale illimitée du Front commun en début d’année 2024», affirme la FPPE (CSQ).
Entente de principe sectorielle pour la FPPC
De son côté, la Fédération du personnel professionnel des collèges (FPPC) a elle aussi annoncé que les délégués de ses 38 syndicats ont approuvé une entente de principe sectorielle.
«Nous avons donc franchi la moitié du chemin. Maintenant, il faut reconnaitre la valeur de notre travail dans une entente globale», clame le regroupement syndical.
Les assurances, les salaires, la retraite, les disparités régionales et les droits parentaux font partie des enjeux sur lesquels le gouvernement et les syndicats ne s’entendent toujours pas.
Hypothèse d’entente de principe pour la FEESP-CSN
De son côté, le comité de négociation du Secteur scolaire FEESP-CSN (Fédération des employées et employés de services publics) est lui aussi parvenu à «une hypothèse d’entente de principe avec le Comité patronal de négociation pour les centres de services scolaires francophones (CPNCF) et le Comité patronal de négociation pour les commissions scolaires anglophones (CPNCA) sur les matières sectorielles touchant les conditions de travail du personnel de soutien scolaire», a affirmé la FEESP-CSN sur Facebook samedi soir.
L’hypothèse doit encore être présentée aux délégués des syndicats.
La FEESP-CSN a elle aussi tenu à rappeler que les enjeux de la table centrale étaient toujours à discuter, notamment les enjeux salariaux, pour éviter une grève générale illimitée en 2024.
Des assemblées générales se tiendront lorsqu’une entente aura été conclue.