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Nîmes : fusillade, trafic de stupéfiants et arrêts maladie… comment une école s’est retrouvée quasi à l’arrêt

Nîmes : fusillade, trafic de stupéfiants et arrêts maladie… comment une école s’est retrouvée quasi à l’arrêt

La vie au rythme des violences. Une école du quartier de Chemin-Bas-d’Avignon, à Nîmes, est quasi à l’arrêt depuis le début de la semaine. Ce lundi 26 février, jour de la rentrée scolaire, 13 des 16 enseignants de l’école Georges-Bruguier se trouvaient en arrêt maladie et seule une cinquantaine d’élèves – sur les 250 que compte le groupe scolaire – ont pu être accueillis en classe, rapportent nos confrères de BFMTV. Selon France 3, plusieurs enseignants avaient, avant les vacances, fait valoir leur droit de retrait.

Le quartier de Chemin-Bas-d’Avignon est régulièrement le théâtre d’affrontements liés au trafic de drogue. Le dernier drame en date remonte au 20 février. Un père de famille de 39 ans a été tué par balle dans une fusillade, sous les yeux de son fils de huit ans.

Des tirs lors d’une sortie scolaire

Depuis, trois suspects ont été interpellés et mis en examen pour « assassinat en bande organisée » et « tentative d’assassinat en bande organisée sur mineur ». Dans la foulée, la préfecture du Gard a annoncé le renfort d’effectifs de police au Chemin-Bas, comme le rapporte Midi-Libre.

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Quelques jours plus tôt, des balles avaient été retrouvées dans l’appuie-tête d’une voiture dans laquelle se trouvaient une mère et ses enfants, indique France Bleu.

Auprès de France 3 Occitanieun membre de l’équipe éducative de l’école, sous couvert d’anonymat, a laissé éclater sa colère : « Je ne peux pas me dire que mes élèves et moi-même sommes en danger lors d’une sortie scolaire ou sportive. C’est insupportable. »

Selon le média local, il y a peu, des élèves de CP et leurs enseignants ont entendu des tirs dans la rue, alors qu’ils rentraient en car d’une sortie scolaire. Des parents, interrogés par France 3, ne cachent pas leur envie de « déménager ».

Visite de Nicole Belloubet

En août 2023, le petit Fayed, âgé de dix ans, perdait la vie dans le quartier de Pissevin, victime collatérale de la guerre entre trafiquants de drogue, jetant une lumière crue sur les conséquences de ce conflit pour les habitants aux alentours.

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Ce n’est pas la première fois que la vie de l’école Geoges-Bruguier souffre de ce climat instauré par les trafiquants. En 2016, l’école avait dû fermer ses portes durant une journée, après que des traces de balles ont été retrouvées sur des murs d’enceinte. Puis, en 2020, les salles de classe avaient été délocalisées dans un centre de loisirs en raison d’une intrusion.

Face à cette situation, la ministre de l’Éducation nationale Nicole Belloubet pourrait se rendre sur place le vendredi 1er mars, selon Objectif Gard et BFMTV.

2024-02-28 17:27:00
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