Inquiétant sur le plan sportif, l’OL respire sur le plan économique. Dans un communiqué publié ce jeudi, OL Groupe a annoncé avoir finalisé le refinancement de la majorité de sa dette pour un montant total de 385 millions d’euros. L’Olympique Lyonnais a mis en place cette solution, car plusieurs dettes arrivaient à échéance l’année prochaine.
Une méthode inédite dans le football français
Étudiée depuis un certain temps, l’idée du refinancement a principalement été structurée autour d’un fonds commun de titrisation dédié, à hauteur de plus de 80 % du montant total. Cette méthode, inédite dans le football français, consiste à transformer la dette en titres financiers qui seront ensuite échangés avec des investisseurs qualifiés, principalement aux États-Unis. Cette levée de fonds est amortissable sur vingt ans et se fait en dehors de la Bourse, à un taux avantageux de 5,83 % par an.
En complément, une levée de fonds de 65 millions d’euros à cinq ans de maturité (2028) a été réalisée auprès de banques étrangères, notamment Goldman Sachs. Elle prend la forme d’un prêt à terme à taux variable et d’un prêt renouvelable également à taux variable, correspondant chacun à une moitié de la somme.
La mise en place de ce refinancement global permet à l’OL de respirer. En effet, il rembourse l’encours de la dette liée au Groupama Stadium, comprenant des Prêts garantis par l’État (PGE) contractés pendant les années COVID. Ce refinancement assure également de rembourser d’autres dettes à long terme, y compris celles souscrites auprès de parties privées.
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