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L’impact des hausses de prix sur la mobilité en Belgique

L’impact des hausses de prix sur la mobilité en Belgique

Cependant, BNP insiste sur le fait que les dépenses en matière de transport (carburants, assurances, billets de train ou de métro, …) ont connu une forte augmentation ces dernières années, notamment stimulées par la hausse des prix de l’essence et du diesel : selon BNP, les dépenses totales pour se déplacer en Belgique sont estimées à 25,6 milliards d’euros aujourd’hui, contre 16,8 milliards. Soit une augmentation de 52 % en 20 ans. Cela devrait être atténué par le fait que l’inflation générale – vecteur d’indexation annuelle des salaires – était d’environ 56 % sur la même période. “Les Belges qui connaissent leur budget dépensent plus de 200 euros par mois en mobilité, indique BNP. Cela représente 43 % de la population et 50 % de la population active.”

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Cependant, l’enquête de BNP semble confirmer un changement important depuis la crise du Covid et, surtout, la hausse des prix due à la crise énergétique. “43 % ont changé leurs habitudes. Pour 16 % de ceux qui n’ont pas changé leur comportement, l’impact sur le budget de mobilité a été négatif avec une augmentation des coûts.”

Selon l’étude, un Belge sur cinq aurait limité ses déplacements en voiture thermique, plus d’un répondant sur trois utiliserait une mobilité douce (marche, vélo, …) et un sur huit utiliserait davantage les transports en commun. Cependant, un utilisateur de voiture thermique (essence ou diesel) sur trois n’a pas changé ses habitudes malgré les hausses répétées des prix ces dernières années. Et il n’a pas l’intention de le faire non plus en 2024.

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Deux tiers des Belges estiment qu’interdire les voitures thermiques est une mauvaise décision

En France aussi, des zones de faibles émissions ont été établies. Et il y aura du changement en ce début d'année.

Une majorité des sondés estime que se débarrasser des voitures thermiques n’est pas une bonne décision. © Belga

Ils n’ont donc pas l’intention de passer de l’essence à l’électricité: 66% des personnes interrogées estiment que la décision de l’Union européenne d’interdire la production et la vente de voitures thermiques après 2035 est “une mauvaise, voire très mauvaise décision”. “42% des familles déclarent ne jamais vouloir passer à une voiture électrique ou hybride, tandis que 37% l’envisagent d’ici 2029.” Un chiffre en baisse par rapport à l’enquête de 2022 à l’issue de laquelle 47% des familles se verraient bien rouler plus vert d’ici 2029.

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D’après l’enquête, ce sont principalement les 50 ans et plus qui seraient réticents. Un sur deux ne souhaiterait pas y passer, contre seulement 34% des 25-34 ans. Toujours pour les mêmes motifs: l’autonomie (34%), le coût d’achat (30%) et l’utilité (27%). “55% des Belges qui ne souhaitent pas passer à la voiture électrique estiment qu’ils ont besoin d’une autonomie électrique de plus de 500 kilomètres pour répondre à leurs besoins de mobilité.”

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Pourtant, 83% des “thermiques” qui sont passés à l’électrique se disent satisfaits de l’expérience de conduite et 62% se disent satisfaits de l’autonomie. En revanche, seuls 38% se déclarent satisfaits du nombre de bornes de recharge disponibles. Et malgré un coût d’achat plus élevé, parfois de plusieurs milliers d’euros, pas moins de la moitié des conducteurs électriques indiquent qu’ils ont franchi le pas pour des raisons économiques.

En mode électrique aussi, les Belges ont peur de la panne sèche

“Il y a cinq points essentiels à retenir de l’enquête, conclut BNP. D’abord, le fait que le véhicule thermique reste de loin le moyen de transport le plus utilisé (76%). Ensuite, un Belge sur six a déjà effectué la transition vers une voiture à faibles émissions. Principalement motivé par des considérations environnementales (61%) et la réduction des coûts (50%). En troisième lieu, la disponibilité des capacités de recharge est le point clé pour soutenir l’adoption des véhicules électriques. Pour la plupart des Belges qui ne veulent pas passer à l’électrique, le principal frein reste la crainte de la “panne sèche”, alors que l’autonomie des batteries s’améliore et que le nombre de bornes de recharge publiques et privées augmente. ” < p> Les voitures électriques: grâce aux nouveaux modèles, la guerre des prix est enfin lancée!

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En quatrième lieu, le fait que les Belges sont quelque peu perdus face aux choix de leur voiture, le type de borne à installer, les coûts d’utilisation, etc. “Les clients semblent encore être dans le flou face à l’électrification de la mobilité. Le taux de scepticisme reste élevé, puisque 42% des Belges n’envisagent pas de se séparer de leur véhicule thermique. Enfin, 2 Belges sur 3 souhaitent que les banques s’impliquent dans la mobilité durable. Et c’est une assistance que nous pouvons leur offrir. En les aidant à prendre les bonnes décisions et en finançant la transition avec des solutions innovantes adaptées. “

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