2023-11-02 18:01:09
L’analyse de plus de 300 fossiles trouvé dans le Rioja Alavésa, au nord de l’Espagne, a mis au jour les vestiges d’une grande guerre jusqu’alors inconnue. Selon les chercheurs qui ont dirigé ces travaux, tout indique que il y a plus de 5 000 ans Il y a eu un grand conflit de guerre qui s’est soldé par un grand nombre de morts et de blessés. Si cela se confirmait, ce serait la preuve que l’Europe commence à connaître de grandes guerres plus de mille ans plus tôt qu’on ne le pensait auparavant.
La recherche, dirigée par l’historienne Teresa Fernández-Crespo de l’Université de Valladolid, s’est concentrée sur l’analyse d’un site funéraire où avaient été enterrés les restes de plus de 300 individus ayant vécu dans le nord de l’Espagne au Néolithique. Les premières analyses indiquaient déjà que les restes fossiles appartenaient à individus ayant vécu il y a entre 5 000 et 5 4000. Dans l’étude de cette tombe, à côté des restes humains, un large gamme de pointes de flèches en silex qui, pour la plupart, présentaient des dommages correspondant à des impacts majeurs.
23 % des restes analysés présentaient des lésions osseuses et 10 % sont décédés des suites de blessures.
Comme l’expliquent les auteurs de cette analyse dans un article publié ce jeudi dans la revue ‘Scientific Reports’, le 23% des individus analysés avaient des blessures squelettiques et au moins les 10% présenté blessures non cicatrisées. L’étude de ces restes révèle que la plupart des contusions ont été retrouvées chez des hommes adolescents ou adultes et, dans une moindre mesure, chez des femmes. Les experts affirment que ce rapport de blessure est bien au dessus de ce qui était attendu pour l’époque et qui, par ailleurs, ne coïncide pas avec les caractéristiques des autres épisodes de mortalité massive du Néolithique.
Conflit inconnu
L’analyse de ces restes osseux suggère l’existence d’un conflit à grande échelle jusqu’ici inconnu. Les experts affirment que, compte tenu du taux élevé de blessures constatées dans ce site archéologique espagnol, tout indique qu’une grande partie des personnes enterrées là-bas étaient exposé à des situations très violentes. Le grand nombre de blessures non cicatrisées suggère en outre que le conflit aurait pu durer plusieurs mois et causer un grand nombre de morts.
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Cette découverte est particulièrement importante car elle remet en question l’une des hypothèses majeures concernant conflits au Néolithique. Jusqu’à présent, en effet, on croyait que les guerres de cette époque consistaient en de petits conflits impliquant au maximum 20 ou 30 personnes et ne durant que quelques jours. En partie parce que, selon plusieurs études réalisées jusqu’à présent, on pensait que les sociétés préhistoriques n’avaient pas la logistique pour résister à des conflits plus longs et de plus grande ampleur.
Jusqu’à présent, on croyait que les conflits préhistoriques impliquaient de petits groupes et ne duraient que quelques jours.
L’analyse du site archéologique espagnol nous inviterait donc à repenser l’image que nous avons du guerres préhistoriques qui a marqué le début de notre civilisation. Cela ouvre également la porte à une enquête sur ce qui pourrait être le raisons qui ont motivé les grandes guerres d’antan. À l’heure actuelle, les experts pensent que la première grande guerre européenne pourrait avoir pour origine des « tensions » entre différents groupes culturels de la région.
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