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Les dilemmes de la diplomatie française au Proche-Orient

Les dilemmes de la diplomatie française au Proche-Orient

Enquête

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Depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas le 7 octobre, l’Elysée a fait preuve d’ambiguïtés, d’hésitations, et de tergiversations. Alors que le chef de l’Etat est à nouveau en déplacement dans la région, plongée dans l’histoire de la France au Proche-Orient et son équilibrisme singulier.

Qui inspire la diplomatie d’Emmanuel Macron ? Comment expliquer tant d’atermoiements depuis le 7 octobre, et cette idée de coalition internationale anti-Hamas lancée comme un coup de poker, lors de son déplacement en Israël, le 24 octobre ? Elle a surpris le monde entier, sans qu’aucun pays n’y souscrive. Elle a saisi le Quai d’Orsay, jusqu’à l’Elysée. «Alors, la France va bombarder Gaza ?»se sont vu questionner les communicants du Château, bien embarrassés de devoir décrypter la position française, puis de rétropédaler devant l’ampleur du flop. Même le responsable de la cellule diplomatique, Emmanuel Bonne, fin connaisseur du Proche-Orient, s’est contorsionné, pour n’avoir pas l’air pris de court.

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Le chef de l’Etat a, une fois de plus, ignoré les canaux officiels. Il a préféré écouter… Bernard Henri-Lévy. Oui, l’inoxydable philosophe, toujours en quête d’influence, a de nouveau sévi, douze ans après avoir convaincu Nicolas Sarkozy de bombarder la Libye de Kadhafi, au nom d’une «guerre juste», matrice d’un chaos dont l’Afrique et l’Europe paient encore le prix. «BHL» a conquis l’estime d’Emmanuel Macron depuis qu’il l’a tôt sensibilisé à la

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