Publié le 8 sept. 2022 à 9:00
Grandes cultures, forêts… les aéroports tentent de limiter leur empreinte carbone. Ils viennent notamment de lancer avec le département du Rhône et l’Office national des forêts un nouveau programme local de reboisement éligible au Label bas Carbone. Il s’agit de restaurer, reboiser, entretenir et gérer une parcelle de 3,7 hectares dans la forêt départementale de la Pyramide, située dans le Rhône, précise Vinci Airports . « Ce second puits carbone forestier contribuera à séquestrer les émissions résiduelles des aéroports de Lyon », précise la direction d’Aéroports de Lyon.
Un puits dans la forêt de la Cantinière
Déjà, l’année dernière, le gestionnaire des aéroports de Lyon Saint-Exupéry et Bron avait réalisé un puits carbone forestier de 3,6 hectares situé dans la forêt de la Cantinière, dans le Rhône. En marge des opérations forestières, Vinci Airports a également signé un partenariat avec la chambre d’agriculture du Rhône pour « développer localement des projets de réduction et de séquestration de gaz à effet de serre éligibles au Label Bas Carbone, via sa nouvelle méthode Grandes Cultures ».
Concrètement, dix exploitations volontaires situées dans l’Est lyonnais vont s’engager dans des diagnostics permettant d’identifier les leviers les plus efficaces pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et favoriser le stockage du carbone dans les sols. Parmi ces leviers, une moindre utilisation d’engrais chimiques et le recours à des engrais naturels pour limiter les émissions de protoxyde d’azote, l’instauration de couverts végétaux entre les rotations de cultures et la restitution au sol des résidus de culture.
Zéro émission nette
Un pas de plus vers la neutralité carbone. L’aéroport Saint-Exupéry et celui de Bron ambitionnent en effet de devenir les premiers aéroports français à atteindre, dès 2026, zéro émission nette de CO2. Depuis 2016, ces émissions ont déjà été divisées par deux, grâce principalement à l’utilisation de 100 % d’électricité verte, de 50 % de biogaz pour le chauffage, et à l’ouverture du Terminal 1 HQE.
Sans compter le nouveau parking ouvert cet été et couvert de près de 5.000m² de panneaux photovoltaïques. Ces derniers rendent le parking 100 % autonome en énergie et génèrent une surproduction qui alimente d’autres infrastructures de la plateforme aéroportuaire.