C’est un truisme que le temps semble se dilater ou se contracter selon les circonstances : dans un état de terreur, les secondes peuvent s’étirer. Une journée passée dans la solitude peut s’éterniser. Lorsque nous essayons de respecter un délai, les heures s’écoulent.
Une étude publiée ce mois-ci dans la revue Psychophysiology par des psychologues de l’Université Cornell a révélé que, lorsqu’elles sont observées au niveau des microsecondes, certaines de ces distorsions pourraient être provoquées par des battements cardiaques, dont la durée varie d’un instant à l’autre.
Les psychologues ont équipé les étudiants de premier cycle d’électrocardiogrammes pour mesurer précisément la longueur de chaque battement de cœur, puis leur ont demandé d’estimer la longueur de brèves tonalités audio. Les psychologues ont découvert qu’après un intervalle de battement cardiaque plus long, les sujets avaient tendance à percevoir le ton comme plus long ; des intervalles plus courts ont conduit les sujets à évaluer le ton comme plus court. Après chaque tonalité, les intervalles des battements cardiaques des sujets s’allongeaient.
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