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Le régime qui pourrait réduire les signes de la maladie d’Alzheimer

Le régime qui pourrait réduire les signes de la maladie d’Alzheimer

Le régime imitant le jeûne pourrait empêcher la formation de protéines conduisant à la démence. — Photo ETX Studio

samedi 08 octobre 2022 08:12 MYT

PARIS, 8 octobre — Selon une étude, suivre un régime qui imite le jeûne intermittent pourrait aider à limiter la prolifération des protéines dans le cerveau conduisant à la démence.

Et si suivre un régime strict pouvait limiter l’apparition des symptômes liés à la maladie d’Alzheimer ? Suggèrent donc les résultats d’une nouvelle étude américaine menée par des chercheurs de l’USC Leonard Davis School of Gerontology et publié dans la revue, Rapports de cellule.

Dans cette étude, menée sur des souris, les chercheurs ont noté que suivre des cycles d’un régime qui imite le jeûne limitait le niveau de deux protéines : la bêta-amyloïde et la protéine tau hyperphosphorylée.

Ces deux protéines provoquent des perturbations des fonctions cognitives et conduisent à la démence. Ce sont des caractéristiques de la maladie d’Alzheimer.

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Pour mener à bien leurs recherches, les scientifiques ont soumis des souris, génétiquement modifiées pour développer la maladie d’Alzheimer, à deux types de régime. La première catégorie suivait un régime appelé « Fasting Mimicking Diet » (FMD).

Ce régime est faible en calories, en protéines et en glucides. D’autre part, il est riche en graisses insaturées, c’est-à-dire en graisses saines.

Le régime est conçu pour imiter les effets d’un jeûne à base d’eau tout en fournissant au corps les nutriments nécessaires.

Ce régime a été suivi pendant quatre à cinq jours d’affilée, deux fois par mois, sur une période de 15 mois. Entre ces cycles, les souris ont été nourries avec un régime alimentaire régulier. Le deuxième groupe a reçu une alimentation normale.

Les souris qui ont suivi un régime FMD ont montré une diminution significative de la bêta-amyloïde, une substance présente dans les neurones atteints de certaines maladies neurodégénératives, dont la maladie d’Alzheimer. Il en est de même pour la tau hyperphosphorylée, une protéine impliquée dans les troubles métaboliques.

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Un essai clinique de phase 1 a également été mené auprès de 40 volontaires par ailleurs en bonne santé souffrant de troubles cognitifs légers ou de la maladie d’Alzheimer.

Les patients ont reçu au hasard un régime imitant le jeûne une fois par mois pendant cinq jours ou une période de cinq jours au cours de laquelle le déjeuner ou le dîner a été remplacé par un repas à base de pâtes ou de riz.

Les experts disent que les effets de cette expérience semblent bénéfiques. Cependant, d’autres tests doivent être effectués. — Studio ETX

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