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Le New START, pierre angulaire du confinement nucléaire entre la Russie et les États-Unis

Le New START, pierre angulaire du confinement nucléaire entre la Russie et les États-Unis


Archive – Les présidents Barack Obama et Dimitri Medvedev signent le New START en 2010 – X99 / ZUMA PRESS / CONTACTOPHOTO – Archivo

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MADRID, 21 fév. (EUROPA PRESS) –

L’équilibre des forces nucléaires et le confinement du développement des armements ont donné lieu à plusieurs accords entre les États-Unis et la Russie au cours des dernières décennies, dont le plus récent est connu sous le nom de New START, que le président russe Vladimir Poutine a laissé en suspens avec une adresse symbolique à la nation.

Le premier traité de réduction des armements stratégiques (START) remonte à plus de trois décennies. La décomposition de l’Union soviétique a reconfiguré les relations entre Washington et Moscou et, après le pouls de la guerre froide, l’heure était à certains gestes, également en matière d’armement.

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Le texte initial signé en 1991 a donné lieu à des tentatives et des renouvellements successifs qui ont atteint leur apogée en 2010, lorsque Barack Obama, alors président des États-Unis, et Dimitri Medveded, alors à la tête de la Russie, ont signé la troisième version de le DEBUT.

Il est entré en vigueur l’année suivante et fixe une limite plus ambitieuse que les accords précédents. Il limite à 1 550 les ogives nucléaires que les deux pays peuvent déployer et, malgré le fait que les deux parties aient échangé des critiques ces dernières années, elles s’étaient techniquement entendues pour prolonger ces engagements jusqu’en février 2026.

Le traité prévoit des garanties en termes d’inspections et de transparence, dans la mesure où chacune des deux puissances signataires doit être claire sur le fait que l’autre remplit sa part. Le Département d’État américain recueille des données à partir de septembre 2022 sur son site Web qui appuient ladite conformité : avec 1 420 ogives par les États-Unis et 1 549 dans le cas de la Russie.

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Cependant, en janvier de cette année, l’administration Joe Biden a accusé Moscou d’avoir enfreint les conditions convenues, en opposant son veto à la présence d’inspecteurs sur leurs territoires après le retour théorique à la normalité après une phase de paralysie due à la pandémie de COVID-19 et déjà alors que l’offensive militaire en Ukraine bat son plein.

Une rupture hypothétique du New START impliquerait que les arsenaux des deux plus grandes puissances nucléaires du monde ne connaîtraient plus de limites pour la première fois depuis les années 1970, en pleine guerre froide. Poutine, pour l’instant, s’est limité à “suspendre la participation” de la Russie, affirmant qu’il ne s’agit pas pour l’instant d’un “abandon”.

El presidente ruso ha esgrimido en varias ocasiones la amenaza nuclear desde que dio orden de iniciar la invasión de Ucrania el 24 de febrero de 2021. Este martes, ha señalado que Rusia “debe estar preparada para realizar ensayos nucleares si Estados Unidos los lleva a cabo premier”.

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