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La supplémentation en lait maternel avec des préparations bovines n’est pas associée à des différences dans le microbiome intestinal

La supplémentation en lait maternel avec des préparations bovines n’est pas associée à des différences dans le microbiome intestinal

1. Il n’y avait aucune différence significative dans la morbidité ou la diversité du microbiote intestinal, pour les nourrissons prématurés randomisés pour compléter le lait maternel (MAM) avec une formule bovine par rapport au lait maternel de donneuse.

Niveau d’évaluation des preuves : 1 (Excellent)

Chez les prématurés, la consommation du lait maternel (MAM) a été associée à des réductions de la morbidité néonatale. Cependant, lorsqu’il y a une quantité insuffisante d’approvisionnement en MOM, il n’est pas tout à fait clair si le lait maternel de donneuse pasteurisé (DHM) par rapport à la formule bovine est le meilleur choix. Une méta-analyse a montré des taux inférieurs d’entérocolite nécrosante (NEC) pour le DHM par rapport au lait maternisé, lorsqu’il s’agissait des seules options alimentaires, mais aucune différence lorsqu’ils étaient utilisés pour compléter un faible apport en MOM. On suppose que toute différence potentielle dans les taux de NEC peut être due à des différences dans le microbiote intestinal de la consommation de DHM par rapport au lait maternisé. Par conséquent, cet essai contrôlé randomisé visait à évaluer les différences de morbidité néonatale et de diversité du microbiome intestinal des nourrissons prématurés suivant un régime uniquement à base de lait humain par rapport à un régime à base de lait maternisé. La population étudiée était composée de nourrissons nés avant 30 semaines de gestation, qui n’ont pas reçu de lait en dehors de leur mère dans les 3 premiers jours de vie, et qui n’avaient pas de comorbidités menaçant le pronostic vital. Le contrôle consistait en des nourrissons nourris avec MOM et en complétant avec du lait maternisé, tandis que l’intervention consistait en des nourrissons nourris avec MOM et en complétant avec du lait humain pasteurisé prêt à l’emploi. À 34 semaines, des échantillons de selles ont été prélevés et l’ADN séquencé pour évaluer le microbiote intestinal. Au total, il y avait 126 nourrissons dont 63 randomisés dans l’un ou l’autre groupe. Le pourcentage médian (fourchette) de l’apport entéral provenant des préparations complémentaires ou des préparations prêtes à servir était de 1 % (0-100 %) et de 24 % (0-99 %) respectivement. Il n’y avait pas de différences significatives dans les résultats néonatals, tels que le temps nécessaire pour les tétées complètes, les taux d’ECN, le gain de poids ou la durée du séjour. Il n’y avait pas non plus de différences significatives dans la richesse bactérienne ou la diversité de Shannon, bien qu’il y ait eu une diminution de l’abondance de Lactobillus dans le groupe exclusif du lait maternel (p = 0,03). Dans l’ensemble, cette étude n’a démontré aucune différence significative dans les résultats de morbidité néonatale ou la diversité du microbiome intestinal lors de la supplémentation de MOM avec du lait maternisé par rapport au lait maternel.

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Cliquez pour lire l’étude dans JAMA Network Open

Image : PD

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