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Inquiétude face à l’utilisation croissante de “l’aliénation parentale” dans les litiges de garde devant les tribunaux de la famille – The Irish Times

Inquiétude face à l’utilisation croissante de “l’aliénation parentale” dans les litiges de garde devant les tribunaux de la famille – The Irish Times

Des enfants sont retirés, contre leur gré, de leurs parents préférés et confiés à la garde de parents prétendument violents, avertissent les défenseurs des survivants d’abus dans des mémoires au ministère de la Justice.

Des groupes tels que Women’s Aid, le Rape Crisis Network of Ireland (RCNI) et le Men’s Development Network (MDN) sont préoccupés par l’utilisation croissante de «l’aliénation parentale» (AP) dans les litiges de garde devant les tribunaux de droit de la famille, où la violence domestique figure.

En revanche, les partisans de l’aliénation parentale se félicitent de la prise de conscience accrue de ce qu’ils considèrent comme un syndrome diagnostiquable, arguant qu’il devrait être inclus comme une « forme unique de violence familiale » dans la stratégie de l’État en matière de violence domestique. L’AP a le potentiel de nuire aux enfants jusqu’à l’âge adulte aussi gravement que les abus sexuels, disent-ils.

Dans son mémoire, la Family Therapists Association of Ireland (FTAI) affirme que l’AP peut être perpétrée par les pères comme par les mères et n’est « pas une question de genre ». Ils disent qu’il s’agit d’un “acte de violence émotionnelle perpétré par le parent aliénant sur l’ex-partenaire… à travers l’effort intentionnel, bien que nié, de détruire et de mettre fin à la relation entre l’enfant et l’autre parent”.

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Le ministère de la Justice, qui achève une consultation publique sur l’AP pour « éclairer la réflexion du ministère sur la question de savoir si des modifications législatives et/ou politiques peuvent être nécessaires », vient également de recevoir un rapport indépendant, commandé l’année dernière, sur la question. Il ne pouvait pas dire quand l’un ou l’autre serait publié.

Le thérapeute familial basé à Dublin, Jim Sheehan, a écrit la soumission de la FTAI qui dit que là où l’AP se produit, l’enfant rejetant l’accès avec un parent “avait généralement une relation positive” avec eux auparavant et leur rejet n’est “pas justifié”. La soumission décrit comment “diagnostiquer” l’AP et indique qu’elle survient dans “environ 5 % de l’ensemble de la cohorte des familles qui se séparent”.

Dans les cas “graves” où un enfant est “coupé d’un parent pour des raisons injustifiables”, il court un risque accru “d’automutilation, de dépression et de suicide”. La soumission indique que l’AP est reconnue par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et l’American Psychiatric Association (APA).

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Les deux organisations ont cependant confirmé à The Irish Times qu’elles ne reconnaissaient pas l’AP comme un trouble mental.

Les opposants à son utilisation sont particulièrement préoccupés par l’affirmation selon laquelle un enfant rejetant un parent a été manipulé par l’autre, où la violence domestique est un problème.

« Psychologiser les sentiments d’hostilité des enfants envers le parent absent comporte des risques importants qui peuvent causer des dommages tangibles à l’enfant », dit le MDN. “Beaucoup des caractéristiques diagnostiques de l’AP pourraient facilement être attribuées à des hostilités ou des angoisses courantes plus typiques qui se rapportent à la séparation.”

Le MDN poursuit : « Le terme est souvent utilisé comme une réponse directe aux allégations de violence domestique, a un effet dissuasif sur les femmes qui se manifestent pour dénoncer la violence, et, dans de telles circonstances, l’accent devrait être mis sur le crime de contrôle coercitif comme le contexte dominant. »

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Women’s Aid déclare : « L’application de l’AP dans de nombreux cas de garde et de droit de visite dans d’autres juridictions a entraîné le retrait d’enfants, contre leur gré, du parent avec lequel ils veulent vivre, et placés pour vivre avec le parent rejeté.

L’organisation caritative Survivors Informing Services and Institutions (Sisi) affirme que des enfants ici ont été retirés à des mères accusées d’AP après avoir soulevé des inquiétudes concernant la maltraitance d’enfants après la séparation, et placés sous la garde d’agresseurs présumés.

Le ministère de la Justice affirme que l’AP est un “problème complexe”. On s’attend à ce que la recherche et la consultation publique en « créent une compréhension plus profonde ».

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