C’est ainsi que le secteur bancaire a évolué : de 55 à 10 entités en quinze ans

Un mouvement similaire ne s’était pas produit depuis la fusion de CaixaBank et Bankia, annoncée en septembre 2020 et officialisée en mars de l’année suivante. Il s’agit de la dernière opération d’un long processus qui, encouragé par les régulateurs, a abouti à ce que les trois géants du secteur – Santander, BBVA et CaixaBank – gèrent actuellement les actifs de près de trente entités qui, en 2009, fonctionnaient entièrement de manière solitaire. Parmi les trois, seules survivent Unicaja, Kutxabank, Ibercaja, Cajamar et Bankinter, qui est la seule des banques à avoir résisté seule à cent pour cent pendant toutes ces années.

Si l’opération entre BBVA et Sabadell se concrétise, tous les regards seront tournés vers Unicaja, qui a été laissée de côté après d’intenses rumeurs suggérant que l’entité serait la candidate idéale à une fusion avec la banque catalane présidée par Josep. Oliu.

À l’heure actuelle, l’ensemble du secteur surveille également de près l’opinion des superviseurs qui, même s’ils défendent toujours les fusions comme une formule pour gagner en taille et en rentabilité, sont également très conscients des risques possibles tels que la détérioration de la concurrence ou l’exclusion financière.

Quoi qu’il en soit, le secteur sait qu’il doit désormais évoluer sur un nouveau terrain de jeu, celui de la baisse des taux d’intérêt, ce qui aura sans aucun doute un impact sur ses revenus et pourrait limiter sa capacité de croissance. Peut-être que les fusions seront à nouveau l’outil choisi pour faire face à ce nouveau scénario.