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Guardiola rencontre, à nouveau, Madrid

Guardiola rencontre, à nouveau, Madrid

2023-04-20 00:00:06

Le but de Haaland est venu au troisième. À la troisième occasion, y compris un penalty manqué, il a frappé le “neuf” que Pep Guardiola a amené à City pour donner à son jeu une nouvelle dimension. Pour marquer des buts qui n’existaient pas avant. Des buts d’un catalogue inconnu car il est né d’un coup de pied des Stones – un jeu plus direct ne saurait l’être – pour emmener l’équipe d’Angleterre en demi-finale. Le champion d’Europe attend Guardiola. De plus, de vieux démons expérimentés la saison dernière l’attendent. En réalité, le duel le plus décisif de la saison l’attend pour se rapprocher de la Ligue des champions, le trophée qui lui manque pour boucler un cercle parfait en Angleterre.

C’était un match étrange. Étrange parce que City semblait ne pas vouloir le ballon. Etrange car le Bayern a mis du temps à trouver le trésor pour faire mal à la défense de fer anglaise. Même si je n’avais pas beaucoup de fer à Munich. Et le trésor, détecté d’abord par Coman puis par Sané, était derrière le dos d’Aké, qui a perdu le contrôle.

Je n’étais pas aux commandes car le Bayern a bien commandé la pression et a intensifié l’agressivité. Ce n’est pas l’équipe docile et soumise qui s’est fait peur au match aller, surtout en première mi-temps. Dès que le virage a commencé, Tuchel a déjà donné des signes que c’était un autre style. Il semblait que l’entraîneur allemand jouait aussi le jeu. Même pas 10 minutes et trois billets (De Ligt, Goretzka et Cancelo) comme signe pour City que le scénario était bien différent. Et c’était.

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L’équipe de Guardiola n’était guère intimidante, qui s’est résignée, et non de son plein gré, à la possession. Après le premier acte à Munich, troisième et avant-dernier du match nul, les ordinateurs ont rendu le verdict : 57 % de possession pour le Bayern ; 33 % pour la Ville. Sané, de plus, est devenu la pièce la plus dangereuse, bien qu’il n’y ait rien de précis dans la vente aux enchères.

Et même Haaland, un gars presque parfait, immaculé, dont la relation avec le but est surnaturelle, presque irréelle, a montré son côté le plus humain. Ce côté qui est tellement caché qu’il donne le sentiment qu’il ne le possède pas. Hé bien oui. Oui c’est terrestre. Non, ce n’est pas une machine. Ni un androïde. Un tir de Gundogan de l’extérieur de la zone a traversé le bras imprudent d’Upamecano, qui pour une raison étrange a décidé de l’enlever de son dos. C’était une pénalité.

Le cadre parfait pour le Norvégien. Le bon moment pour City de liquider le Bayern. Mais Haaland a tellement voulu ajuster son tir qu’il est passé au-dessus de la barre transversale d’un Sommer surpris, qui avait déjà nettement battu la droite. Guardiola, désespéré sur le banc, s’est couvert le visage. Il restait 10 minutes avant la pause et l’équipe anglaise a gâché un penalty. Le Bayern, bien qu’il ait concédé 3-0 au match aller, sentait toujours que l’oxygène les atteignait. Tuchel aussi. Et Pep, pendant ce temps, ruminait comment réactiver son équipe dans le vestiaire car c’était City. Mais ce n’était pas sa ville. Ou son entraîneur ne se sentait pas de cette façon.

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L’amélioration citoyenne en seconde période

Il a commencé quelque chose de mieux en seconde période. Ce n’était pas difficile non plus parce que ça venait du fait de ne pas tirer une seule fois au but. Pas même dans le penalty manqué. Et puis, après une précédente erreur de Haaland, portant toujours la cape humaine, le but est apparu, qui était alors de 0-4 au total pour le match nul.

Un but rien City. Un objectif qui n’existait pas au catalogue de Guardiola. Un but qui découle d’une attaque du Bayern, où Coman déchire la défense anglaise mais se heurte au corps d’Ederson, préambule au 0-1. Un coup de pied de 50 mètres de Stones a permis à Haaland de démontrer l’importance de sa signature. Il a d’abord remporté la bataille aérienne contre De Ligt, un géant minimisé.

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Puis il s’est mis à rouler, attendant que Kevin De Bruyne, son partenaire préféré, lui serve le ballon. Et puis, le Norvégien a imposé son trac, provoquant une glissade désastreuse d’Upamecano – il est apparu sur toutes les photos de la catastrophe du Bayern, dont le but de Kimmich, sur penalty, était sans valeur et s’est soldé par l’expulsion de Tuchel – pour faciliter le tous deux de City, ce qui le conduit, une fois de plus, à affronter Madrid en demi-finale de la Ligue des champions.

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Bayern Munich – Manchester City (1-1)

Bayern Munich: Sommer, Pavard, Upamecano, De Ligt, Cancelo, Kimmich, Goretzka, Sané, Musiala, Coman et Choupo-Moting.

Entraîneur: Tuchel

Changements: Davies par Cancelo (d. 63); Mané par Sané (mort en 63) ; Mathys Tel par Poplar-Moting (d. 71); Müller de Musiala (mort en 72) ; Stanisic par Pavard (mort en 78)

Manchester City: Ederson, Akanji, Ruben Dias, Aké, Stones, Rodri, Bernardo Silva, De Bruyne, Gündogan, Grealish et Haaland.

Entraîneur: Guardiola

Changements: Laporte por Aké (m. 67); Julián Álvarez por Haaland (m. 84); Walker de De Bruyne (m. 88);

Buts: 0-1, Haaland, (m. 57); 1-1, Kimmich (m. 83)

Arbitre: Clément Turpin, français.

Cartons jaunes : Cancelo (m.11); ; Upamecano (m. 35); Ederson (m. 44); Gündogan (m. 45+2); Kimmich (m. 45+2); Aké (m. 54): Pavard (m. 60); Tuchel (m. 81 et m. 85), Laporte (m. 86) ; Stanisic (m. 87).

Carte rouge: Tuchel (85 ans)



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