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Délai d’attente obligatoire d’au moins trois mois pour une réduction gastrique

Après des interventions visant à réduire le nombre d’opérations du genou chez les personnes de plus de 50 ans, l’Institut national d’assurance maladie et invalidité (RIZIV) a élaboré un plan d’action contre les réductions gastriques précipitées.

Parce que certaines personnes en surpoids passent trop vite sous le bistouri, l’INAMI impose une « période préopératoire minimale » de trois mois.

Dans notre pays, 20 pour cent de la population adulte souffre d’obésité. On estime qu’environ 14 000 personnes sont opérées chaque année.

Sous le couteau trop tôt

“Actuellement, en Belgique, on constate que le délai entre la première consultation chez un chirurgien bariatrique (la chirurgie bariatrique – également appelée chirurgie de l’obésité – est la branche de la chirurgie qui s’occupe du traitement chirurgical de l’obésité, ndlr) et l’intervention varie. grandement : si la plupart des interventions ont lieu après ces 3 mois, dont 25% après 6 mois, 31,7% des interventions ont lieu dans un délai inférieur à 3 mois, et 4,3% sans consultation préalable”, précise l’INAMI.

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Dans un rapport sur l’efficacité, la sécurité et la rentabilité de la chirurgie bariatrique, le Centre fédéral de connaissances sur les soins de santé (KCE) montrait déjà en 2009 que « la chirurgie est plus efficace que le traitement conservateur de l’obésité morbide et de l’obésité sévère, en combinaison avec d’autres d’autre part, la procédure ne résout pas tous les problèmes et il existe un risque de complications et d’effets secondaires, car pour obtenir un effet réussi à long terme, le patient doit adapter ses habitudes alimentaires et son comportement (par exemple, plus d’activité physique). activité) tout au long de sa vie, et il doit suivre un suivi médical, nutritionnel et psychologique de longue durée. Il doit donc être bien informé à ce sujet et il doit recevoir un bon accompagnement, tant avant qu’après l’intervention”.

L’étude du KCE recommande également un intervalle d’au moins 3 mois entre la première consultation et l’intervention proprement dite, sauf raisons médicales urgentes. Ce temps d’attente devrait conduire à un meilleur accompagnement. Idéalement, les patients obèses consultent également entre-temps un diététicien, un psychologue et un endocrinologue.

Le nouveau plan d’action, qui exige une “période préopératoire minimale” de trois mois, devrait conduire à “une politique opérationnelle mieux réfléchie”, estime Michel Creemers, président du Conseil national pour la promotion de la qualité (NRKP) de la RIZIV dans De Tijd. « Maintenant, parfois, les opérations sont effectuées trop rapidement. »

Bart Van der Schueren, directeur de la clinique d’obésité de l’UZ Leuven, regrette dans le même journal que le processus postopératoire n’ait pas été inclus. “L’accompagnement est également crucial après l’intervention. Une opération est tout sauf le point final. En fin de compte, cela se résume à plus d’exercice et à une alimentation saine.

2023-08-26 10:15:00
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