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capable de soutenir psychologiquement les mères et les “médiatrices” dans la famille – Corriere.it

capable de soutenir psychologiquement les mères et les “médiatrices” dans la famille – Corriere.it
De Claire Bidoli

Les résultats d’une recherche Almed – Universit Cattolica. Dans une société complexe, trépidante et stimulante, ils doivent retrouver leur rôle régulateur afin d’être un guide

Elles sont plus impliquées dans la gestion de leurs enfants, non seulement en termes de soutien pratique, mais aussi affectif, jouant un rôle important de filtre entre la dyade mère-enfant et le monde extérieur. Une étude pilote menée par Almed (High School in Media, Communication and Entertainment) de l’Université Catholique de Milan (dans le cadre des projets Health Communication Monitor et Opinion Leader 4 Future) le rôle domestique des papas d’aujourd’hui capable, plus qu’avant, de soutenir psychologiquement la mère, d’être un ciment familial – surtout avec les autres enfants – mais aussi d’apporter l’équilibre au sein de la famille, de réaliser un rôle de médiateur entre la dimension publique et la dimension privée, explique Maria Grazia Fanchi directrice d’Almed.

Un filtre aux stimuli externes qui parviennent aux nouvelles mères

Ils ont également pour tâche de filtrer les nombreux stimuli qui parviennent de l’extérieur à la nouvelle maman. L’espace domestique en période périnatale est très « médiatisé ». Une mère à la maison avec son bébé physiquement seule mais hyper connectée, submergée de messages et d’informations qui augmentent souvent sa confusion et son anxiété de performance. Et ici que le rôle du père est crucial : dans soutenir maman émotionnellement et en l’aidant à se connecter au monde extérieur, souligne Fanchi. Si les papas d’aujourd’hui sont beaucoup plus impliqués qu’avant, ils ont encore du mal à franchir le pas qui leur permettrait de se positionner véritablement comme une figure de référence pour l’enfant, souligne Chiara Ionio, professeur de psychologie du développement et de l’éducation à l’Université catholique Université de Milan.

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Obstacles culturels et acrobaties

je pap, surtout dans la première année de la vie du bébé, ils délèguent beaucoup à la mère à la fois pour des raisons physiologiques et parce qu’ils ne sont pas encore dans le domaine “relationnel” (jeu) où ils se sentent plus compétents. Bien que des progrès aient été réalisés en matière d’égalité des sexes, il y en a sur le front des soins dimensions, surtout le “soin”, que les pères ont encore du mal à considérer comme les leurs, même s’ils auraient toutes les compétences et qualités. Il y a encore un obstacle culturel qui affecte leur façon d’aborder l’enfant : ils sont plus des aidants que des “soignants” égaux. comme s’ils avaient peur de vraiment s’impliquer, dit Ionio.

La figure paternelle pendant la petite enfance, puis surtout pendant la préadolescence et l’adolescence, a pour rôle de faire entrer le monde extérieur dans le nid domestique et favoriser, dans la durée, la séparation mère-enfant. Plus ils s’engagent dans la relation avec le bébé dès la naissance, plus leur tâche de faire entrer “le monde” dans la maison est efficace, à condition qu’ils parviennent à trouver un équilibre avec leur partenaire.

Des parents mal organisés sur le plan des soins

Désormais, même les mères sont porteuses d’expériences extérieures grâce, par exemple, au travail. E
d à ce niveau que les couples doivent trouver un équilibre : entre les tâches de soins et celles professionnelles. Mais si les parents d’aujourd’hui se sont organisés sur le front du travail, sur celui du “care” la délégation est encore trop déséquilibrée sur les mères, et cela génère des tensions, explique Ionio, qui poursuit.

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Les parents doivent construire une pédagogie unitaire, une coparentalitéindispensable au bien-être et au développement de l’enfant. C’est savoir s’appuyer dans ses choix et, pour les grandes décisions pédagogiques, avoir une comparaison ouverte pour ensuite décider ensemble et être, autant que possible, sur la même longueur d’onde.

Non aux pères autoritaires, oui aux règles

Le temps des pères autoritaires étant révolu, il ne faut pas tomber dans l’erreur de privilégier les modèles d’amitié. Le père doit apporter les règles, les normes, l’autorité, évidemment partagées avec la mère. Si cela ne se produit pas, l’enfant se sent perdu, de l’anxiété peut apparaître en lui. Les parents doivent être considérés comme les rives d’une rivière. Plus l’enfant grandit (la rivière grossit), plus les berges doivent le soutenir, le contenir, sans le limiter. Ensuite, lorsque la rivière déborde (comme cela arrive à l’adolescence), les berges ont pour tâche de se réorganiser pour continuer leur rôle de phoque, ce n’est qu’ainsi que la rivière atteindra la mer, explique Ionio.

Des parents plus informés mais moins expérimentés

Les parents d’aujourd’hui évoluent dans un scénario complexe, très rapide et hyper stimulé, ce qui les rend plus fragiles. Si d’un côté ils sont mieux informés, de l’autre ils ont moins d’expérience dans le domainesurtout dans le cadre de la relation et cela génère du stress. Il y a un besoin pour les papas d’aujourd’hui de retrouver leur rôle de régulateur mais aussi qu’avec leur partenaire, ils aient une approche de moins en moins centrée sur l’enfantqui signifie : « être là » mais aussi réfléchir à ses besoins, laisser les enfants éprouver des frustrations et s’habituer au “non”. Ce n’est qu’ainsi qu’ils les aideront à trouver les ressources pour faire face aux petites ou grandes difficultés de la vie et nous aurons des enfants, des adolescents et des adultes plus sereins, conclut l’expert.

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Savoir gérer les conflits

L’image d’une parentalité belle et sans conflit se heurte à la réalité, à tel point que nous sommes face à la génération de parents la plus “hurlante” qui ait jamais existé. Les processus d’identification affective aux enfants, voire ceux de substitution (qui conduisent les mères et les pères à « faire » à la place de la progéniture) partent du postulat narcissique d’être agréable et de créer une situation de confort, ce qui n’est pas possible. Il faut mettre des enjeux, des règles et à ce niveau les pères sont fondamentaux. Surtout à partir de 11-12 ans, il doit y avoir une convergence éducative sur le père, c’est-à-dire se focaliser sur la “fonction paternelle” représentée par la référence aux règles, par la volonté d’affronter avec courage de nouveaux défis, mais aussi par la possibilité d’aider les enfants à développer des compétences et à essayer de nouvelles découvertes, explique-t-il Daniel Novare pédagogue, conseillère et directrice du Centre psychopédagogique d’éducation et de gestion des conflits (CPP).

19 mars 2023 (changement 19 mars 2023 | 07:49)

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