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Adieu Timoner, six fois champion du monde derrière une moto et showman sur la piste

Adieu Timoner, six fois champion du monde derrière une moto et showman sur la piste

2023-08-17 17:08:28

Mis à jour

Le sprinteur des Baléares, premier Espagnol à porter le maillot arc-en-ciel, a rendu le public fou avec ses exhibitions

Guillermo Timoner, le pionnier des « pistars » espagnols.EM

Les anciens champions, comme tout autre groupe, succombent au poids de l’âge. Ils peuvent devenir extrêmement durables, mais pas physiquement immortels. Quelques jours après le décès, à l’âge de 95 ans, de Bahamasnous a quitté, à 97 ans, Guillermo (Guillem) Timoner Obrador. Les deux, dans un pays de détroits, dans lequel les niveaux de revenus et de richesse d’avant la guerre civile n’ont été retrouvés que dans les années 1960, ont égayé la vie des Espagnols, qui se sont concentrés sportivement sur le trio football, cyclisme et boxe.

Timoner, contrairement aux Bahamontes, n’a pas connu de difficultés dans son enfance et sa jeunesse et, à l’âge de 15 ans, J’ai menti pour obtenir mon permis de courtier.estimé à un âge minimum de 16 ans. Il possédait une bicyclette qui lui avait coûté 510 pesetas (3,7 euros), obtenue en engraissant un cochon appartenant à la famille, et en procédant à sa vente.

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Contrairement également aux Bahamontes, dans certaines caractéristiques qui, au fond, les unissent par contraste, Timoner, un Majorquin de Felanitx, physiquement semblable à Miguel PobletPetit, corpulent, prématurément chauve et avec les cuisses enflées, il était coureur de piste. À ses débuts, il alternait avec la route. Mais il s’est vite rendu compte que le sien, de par ses aptitudes, sa mentalité et son pragmatisme, c’était le vélodrome.

Il avait la tradition. Les îles Baléares ont toujours été le berceau et le biberon de pistards. À ce moment-là, Miguel Bover, Foule Pedro Jos, jose balance, Michel Nicolas, François Tortellpropre frère de Guillermo Timoner, Antoine… (tous des noms “hispanisés” à l’époque) Plus récemment, Jean Llanerasetc.

Timoner a bénéficié de l’existence de deux vélodromes à Majorque : celui de Campos, près de Felanitx, et le plus important de Tirador, à Palma. D’eux, il a sauté en Espagne et en Europe. Son premier titre de champion, celui des îles Baléares, est obtenu en 1941. Le premier national, en 1945. Il fait ses débuts internationaux en 1954 lors de la Coupe du monde de Wupertal. Aller à l’entraîneur du péché. Mais, aussitôt, l’année suivante, il atteint les sommets dans sa spécialité de prédilection : le demi-fond après moto (il est aussi plusieurs fois champion d’Espagne de poursuite et de vitesse).

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Il a remporté six titres mondiaux (le même que Bahamontes règne dans la Montaña del Tour). En 1955 (au légendaire Veldromo Milan de Vigorelli), 1959 (Amsterdam), 1960 (Leipzig), 1962 (Milan à nouveau), 1964 (Paris) et 1965 (Saint-Sébastien). Il a également été vice-champion à deux reprises, en 1956 et 1958. Naturellement, il a été le premier Espagnol à porter un maillot arc-en-ciel. On ne parle même pas des titres de champion d’Espagne. Mais bon, oui, il y en a eu 15. Le dernier, c’était en 1984, après sa réapparition (il avait pris sa retraite en 1971) et avant sa retraite définitive.

J’ai couru les Six Journées Cyclistes de Madrid. Il était deuxième en 1963, en partenariat avec le spécialiste argentin Jorge Batiz, et en 1964 en compagnie de Tortell. Dans la capitale, il était une véritable idole. Ses expositions, dans les différentes réunions tenues, ont électrisé le public. Son sens du spectacle était extraordinaire. Faire semblant de s’évanouir et était apparemment en retard. Un murmure de déception et d’alarme parcourut les tribunes bondées. Et soudainement, miraculeusementJe vivais une sorte de résurrection. A son ordre, le motard, déjà conscient de la tactique, accéléra et lui, pédalant avec une étonnante broyeur, il arrivait à 75 par heure et laissait derrière lui, comme arrêtés, les adversaires. Les gens deviennent fous.

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Son célèbre magasin de sport à Felanitx était un musée. Timoner était bien plus qu’un prophète dans son pays. Une rue et le centre sportif municipal portent son nom. Dans ses dernières années padeca alzheimer. Il ne se souvenait pas de sa gloire, il ne savait pas qui il était, il n’était pas conscient de qui il était. Nous.



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