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Wimbledon, Kyrgios remporte un match fou face à Tsitsipas en quatre sets : c’est en 8e de finale

Wimbledon, Kyrgios remporte un match fou face à Tsitsipas en quatre sets : c’est en 8e de finale

Amis, amis et puis… Et puis Nick Kyrgios et Stefanos Tsitsipas se donnent une bonne raison, lancer des balles au public, se jeter l’un sur l’autre, demander la disqualification de l’autre, se réjouir après les cassettes, faire du “trash talk”, protester auprès du juge de chaise et même s’en prendre aux juges de ligne. Mais quand, au quatrième set, seul le tennis se joue, c’est un vrai spectacle. Tout se passe sur le terrain 1 à Wimbledon et à la fin, l’Australien a gagné en quatre sets, battant le Grec pour la quatrième fois de sa carrière en cinq matchs – La seule victoire de Stefanos est survenue dans la Laver Cup -, il atteint les huitièmes de finale et est encore plus candidat pour être un protagoniste possible jusqu’à la fin, si son esprit le permet. Le score final est de 6-7 6-4 6-3 7-6 : Kyrgios trouve Brandon Nakashima en huitièmes de finale.

Le joueur qui a dirigé le jeu de son côté l’emporte, bien qu’il ait été abattu après le premier set perdu au tie break. Tsitsipas entre alors dans le combat, se salit les mains, donne une raison à l’adversaire de protester en lançant la balle au public après avoir perdu un servicet. “Si je l’avais fait…” dit Nick. “Vous écouterez ce que je dis de vous en conférence de presse”, les mots adressés au président du jury, qui avait déjà dû subir le coup de gueule de Kyrgios pour un faux appel du juge de ligne. “On est à Wimbledon, dans le court 1…”, se plaint le natif de Canberra, évoquant le niveau des juges.

La mèche s’allume à la fin du deuxième set, quand Kyrgios proteste et personne ne comprend pourquoi. “Il ne peut pas jouer, le jeu doit se terminer.” Cela ressemble à une balle dans la tête, mais les images montrent ensuite que Tsitsipas lance le ballon : risqué. Le fait est que – nous l’avons dit – Stefanos salit un jeu qu’il devrait garder le plus calme possible. Ainsi ressort le pire côté de son personnage, qui est aussi fort bien qu’étant souvent en sommeil contrairement à celui de l’adversaire : dans le quatrième jeu du troisième set c’est le break de Kyrgios, dans le jeu suivant Nick sert en dessous 40-0, Tsitsipas arrive sur le ballon et le lance vers le public. Point de pénalitéStefanos proteste et accuse : “De l’autre côté il y a un joueur qui m’empêche de jouer au tennis”. Le Grec sort de sa tête et commence à viser l’adversaire à chaque fois qu’il en a l’occasion, même au prix d’envoyer le ballon hors du terrain. De son côté, Kyrgios au neuvième jeu – le dernier du set – trouve deux rubans en sa faveur. Excuses? Pas du tout. Bravo, si quoi que ce soit.

Le quatrième set est celui dans lequel plus que les autres vous pourrez apprécier l’extraordinaire niveau de tennis des deux prétendants, qui se retrouvent tous les deux à devoir sauver des balles de break – quatre Kyrgios, six Tsitsipas – avant d’atteindre le tie break, complété par un pause pour fermer le toit. Mais le protagoniste est toujours l’Australien : il semble se blesser après le premier match, plaisante sur une longue réponse de Tsitsipas (“bonne réponse”) et s’en prend à son coin quand les choses ne vont pas bien. À la fin, Nick gagne, l’homme qui a mis le jeu de son côté. Et maintenant il peut aller jusqu’au bout : maintenant il y aura Brandon Nakashima, puis éventuellement Alex de Minaur ou Chirstian Garin.

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