Da petite télécabine, pouvant accueillir huit personnes, s’arrête le long d’une paroi rocheuse escarpée. La ville de la vallée d’Engelberg disparaît à vue d’œil, le ciel s’élargit, la lumière est éblouissante. A la station supérieure, à 1 850 mètres d’altitude, la vue s’étend jusqu’au Titlis (3 238 mètres), épicentre du tourisme dans la région, et d’un rocher glaciaire à côté, jaillissent des aiguilles acérées autour des sommets du le Großer et le Kleiner Spannort, deux autres trois mille. Juste au-dessus de la crête, le soleil se fraie un chemin à travers d’épais nuages, les premiers convives sur la terrasse sont baignés d’une douce lumière hivernale. C’est un matin de janvier, encore calme sur le Furenalpet si vous pouviez choisir, vous vous asseyez ici, regardez les montagnes et laissez la journée s’attarder à un rythme tranquille.
Josefa Portmann connaît cette impulsion, beaucoup de ses invités ressentent la même chose. La Fürenalp au-dessus d’Engelberg en Suisse centrale est un endroit qui vous touche rapidement. Ce n’était pas différent pour elle. Josefa Portmann et son mari Urs ont longtemps travaillé pour les compagnies de chemin de fer de montagne sur le Titlis, lui comme chef de cuisine, elle dans l’hôtellerie et elle a également travaillé pour un voyagiste.