Maroc: verdict ‘injuste’ après un procès pour viols sur mineure, selon une ONG. Un récent procès pour viols sur une mineure au Maroc a suscité des réactions de la part des organisations de défense des droits humains. Une ONG a qualifié le verdict de ce procès d’injuste pour la victime. Cet article examine les éléments clés du procès, les réactions à son verdict, ainsi que la question de la violence sexuelle contre les mineurs au Maroc.
La chambre criminelle de la Cour d’appel de Rabat a condamné trois hommes à deux ans de prison ferme pour “détournement de mineure” et “attentat à la pudeur sur mineure avec violence”. La prison ferme a été accordée à l’un des trois hommes, tandis que les deux autres ont écopé de deux ans, dont 18 mois ferme. Selon Médias24, la sentence est considérée comme choquante.
La victime, âgée de 11 ans au moment des faits et maintenant âgée de 12 ans, a subi des viols répétés sous la menace, ce qui a entraîné une grossesse, comme l’a indiqué l’ONG Jossour Forum des Femmes Marocaines dans un communiqué publié vendredi. L’association a dénoncé le verdict comme étant injuste pour la victime et a réclamé des peines plus sévères face à ce crime odieux.
Selon le code pénal marocain, les trois accusés encouraient une peine de prison de 10 à 20 ans pour les violations perpétrées contre la mineure. En outre, les accusés ont été condamnés à une indemnisation de 4 500 euros. Cependant, l’ONG INSAF, qui soutient la mineure dans cette affaire, a annoncé son intention de faire appel du jugement.
La sociologue marocaine Soumaya Naamane Guessous a également exprimé son indignation dans une lettre ouverte adressée au ministre de la Justice, dénonçant une injustice inadmissible dans ce jugement.
Au Maroc, les ONG et les médias tirent souvent la sonnette d’alarme sur les cas de violences sexuelles contre les mineurs et appellent à des sanctions plus sévères.
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