“L’énorme erreur du GERB est d’avoir voulu renverser le gouvernement de Kiril Petkov. S’ils ne l’avaient pas retiré, l’érosion aurait naturellement réduit leur note à des niveaux bien inférieurs. Le RGO a entrepris de les éliminer, ramenant la polarisation RGO-anti-RGO connue depuis 2020. “Continuing the Change” surfe assez bien, assez habilement sur cette vague. Si on s’attendait à ce qu’ils soient des naïfs politiques, ils s’avèrent être de très bons acteurs politiques, du moins pour l’instant. … Le PP a véritablement occupé un segment public dans ces élections, s’il joue bien ses cartes, ce sera le nouveau parti de gauche de Bulgarie”.
Parvan Simeonov, directeur exécutif de Gallup International, a fait le commentaire à BNR.
Selon lui, avec les manifestations de 2020, parmi tant de bonnes choses, le pays s’est causé le soi-disant des lignes rouges infranchissables qui empêchent aujourd’hui une gestion efficace.
Simeonov a souligné qu’à partir de l’été 2021, nous vivons une campagne pour savoir qui est le moins coupable des nouvelles élections qui se profilent :
“Les partis font semblant de former un gouvernement. Sinon, ils laisseront volontiers le difficile travail pendant l’hiver difficile au président Rumen Radev. Ils le pointeront même du doigt et lui diront qu’il abuse de son pouvoir. … C’est un pas vers l’invalidation des instincts démocratiques en Bulgarie, et ils ne sont certainement pas très forts ».
Selon ses mots, lors de nouvelles élections, les gens puniront peut-être celui qui a empêché la formation d’un gouvernement.