Nouvelles Du Monde

Un pas en avant et deux pas en arrière. De la démagogie au réalisme ? Cangini écrit

Un pas en avant et deux pas en arrière.  De la démagogie au réalisme ?  Cangini écrit

2023-08-12 20:07:50

Du tristement célèbre décret rave à la taxe sur les banques, les revers du gouvernement sont nombreux. Giorgia Meloni semble être passée de la démagogie au réalisme (par exemple sur l’Europe), avec le temps les faits donneront la réponse définitive

Un pas en avant et deux pas en arrière. Retard du gouvernement Melons sur le terrain du réalisme politique, il ressemble beaucoup à ces cortèges religieux où, en effet, à chaque pas hardiment avancé, succède un couple malheureusement pris dans un sens nécessairement opposé. Dernier cas, les banques. Le ministre de l’économie Giancarlo Giorgetti exclut l’imposition des soi-disant bénéfices supplémentaires, lors d’une conférence de presse Matthieu Salvini annonce qu’une taxation aura lieu, puis on apprend que le gouvernement va assouplir la loi, puis on comprend que le Parlement va encore l’affaiblir.

C’est comme ça depuis le début. Dans l’ordre chronologique, et sans prétendre à l’exhaustivité : le décret sur les raves, l’utilisation du Pos et du cash, l’endiguement de l’immigration clandestine, l’étrange reconstitution historique de l’attentat de la via Rasella faite puis rétractée par le président du Sénat Russie, la nationalisation de Tim annoncée par le sous-secrétaire lancer, l’attitude envers le salaire minimum réclamée par l’opposition, l’offensive contre les compagnies aériennes et les multinationales affichée par le ministre ours, la suppression de la règle sur la 5G du maxi-décret d’août…

Lire aussi  la partie laide de l'histoire de bien-être.

Aujourd’hui, sur feuille, Sabino Cassese donne une explication systémique générale du phénomène. Le voici : “Depuis la fin de la soi-disant Première République, c’est-à-dire depuis que les partis ont commencé à mourir, les dirigeants n’ont plus de fondements sûrs et se comportent de la manière critiquée dans un beau livre écrit par le président Kennedy, Portraits de courage : domination de l’art de « gagner des votes » sur « l’art de gouverner ». Il y a un manque de “courage politique face à la pression électorale” parce qu’on ne comprend pas que le mépris de la popularité est la “vertu suprême d’un homme d’État” (avec ces mots Luigi Einaudi résumait la pensée de Kennedy)”. Les causes seraient donc le vide identitaire des partis politiques et les sondages qui affligent leurs dirigeants.

Mais c’est sur la question de l’identité que le réalisateur Claude Cerasa soulève un doute fondamental. A rebours, Giorgia Meloni semble être passée de la démagogie au réalisme (par exemple sur l’Europe). La question, dit Cerasa, est de savoir si nous avons affaire à un « tournant structurel » ou « épisodique », c’est-à-dire « destiné à devenir un contre-tour à la première occasion utile ». Au fil du temps, les faits nous donneront la réponse définitive.

Lire aussi  Opération de recherche, Police | Recherche personne de 70 ans



#pas #avant #deux #pas #arrière #démagogie #réalisme #Cangini #écrit
1691908057

Facebook
Twitter
LinkedIn
Pinterest

Leave a Comment

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.

ADVERTISEMENT