Un nombre record d’entreprises de construction flamandes ont fait faillite l’année dernière, et cette année il y a peu d’amélioration

La rentabilité des entreprises de construction a été sous pression l’an dernier en raison de la hausse des prix des matériaux de construction, de la hausse des coûts salariaux et des carburants plus chers, qui ont également rendu les transports plus chers. Le fait que ces coûts ne puissent pas toujours être entièrement répercutés sur le client se traduit par des chiffres de faillite historiquement élevés.

Dans une nouvelle publication du baromètre de la construction, la Bouwunie, la fédération des petites entreprises de construction, rapporte que 1.080 entreprises de construction flamandes ont fait faillite l’an dernier. C’est le nombre le plus élevé jamais enregistré en un an. Et dans les premiers mois de 2023, le nombre de faillites est encore élevé. « La principale préoccupation des entrepreneurs flamands de la construction est de maintenir la bonne santé financière de leur entreprise. Il n’y a donc pas encore d’amélioration dans ce domaine.

Dans l’enquête trimestrielle – menée dans la seconde quinzaine de mars auprès d’un panel permanent d’entreprises de construction – seulement 52% ont déclaré pratiquer des prix rentables aujourd’hui, 4% fonctionnaient à perte. Le reste atteint le seuil de rentabilité. De plus, un tiers des entreprises interrogées déclarent que le nombre de défaillants augmente.

Carnets de commandes mieux remplis

Néanmoins, la confiance générale des chefs d’entreprise dans le secteur de la construction a légèrement augmenté par rapport à l’enquête précédente. Cette confiance se situe maintenant à 97,2 points. Il y a trois mois, c’était encore 96,1 points. Si le chiffre est inférieur à 100, la majorité des entreprises de construction s’attendent à ce que les perspectives du marché continuent de devenir négatives.

La Bouwunie cite les carnets de commandes un peu mieux remplis des entreprises de construction comme une explication possible de la confiance légèrement accrue des entreprises. Plus d’un quart (26 %) des entreprises de construction interrogées ont encore du travail pendant au moins six mois. Au trimestre précédent, c’était moins d’un cinquième (18%). Le nombre d’entreprises dont les commandes sont ouvertes depuis moins de trois mois a également légèrement diminué, à 36 %. « A plus long terme, l’activité de construction semble repartir », conclut la Bouwunie. “Si ce sera effectivement le cas et si nous pouvons parler de normalisation, cela reste à voir.”