Le laboratoire allemand BioNTech a obtenu un bénéfice net de 502,2 millions d’euros (environ 2 495 802 millions de pesos colombiens) au cours des trois premiers mois de l’année, ce qui représente une baisse de 86,4 % par rapport aux 3 699 millions d’euros (environ 18 377 448 millions de pesos colombiens) comptabilisés dans la même période de 2022 et qui se justifiait alors par les ventes de son vaccin covid-19 à ARN messager.
Entre janvier et mars, le laboratoire allemand a réalisé un chiffre d’affaires de 1 277 millions d’euros(environ 6 348 121 millions de pesos colombiens) 80% en dessous des ventes précédentes de 6 375 millions d’euros (environ 31 650 678 millions de pesos colombiens).
La société a expliqué que cette baisse était principalement due à “la baisse des revenus commerciaux de l’approvisionnement et des ventes du vaccin contre le covid-19 dans le monde”.
Concernant les charges, le coût des ventes du trimestre s’élève à 96 millions d’euros, (environ 476 044 millions de pesos colombiens) un contraste notable avec les 1 294 millions d’euros (environ 6 420 542 millions de pesos colombiens) de l’année précédente.
Alors que, les dépenses en recherche et développement (R&D) ont augmenté de 16,9 %, jusqu’à 334 millions d’euros (environ 1 657 459 millions de pesos colombiens)
“Au premier trimestre 2023, nos performances financières se sont déroulées comme prévu”, a déclaré le directeur financier de BioNTech, Jens Holstein.
Il a ajouté que “Pour le reste de 2023, nous resterons concentrés sur la réalisation de nos objectifs d’ajouter de la valeur à la fois à nos patients et à nos actionnaires.”
Ainsi, pour l’ensemble de l’année, le laboratoire prévoit d’atteindre un chiffre d’affaires de la vente de vaccins d’environ 5 000 millions d’euros (environ 24 813 333 millions de pesos colombiens) alors qu’il consacrera entre 2 400 millions (environ 11 909 millions) à la R&D (103 millions de pesos colombiens) et 2 600 millions d’euros (environ 12 901 528 millions de pesos colombiens) et entre 650 millions d’euros (environ 3 226 413 millions de pesos colombiens) et 750 millions d’euros (environ 3 722 842 millions de pesos colombiens) aux frais de vente, généraux et administratifs.
Justement, en pleine décision de l’Organisation mondiale de la santé, l’OMS, de lever l’alerte maximale à la pandémie de covid-19, les chiffres de la vaccination étaient connus.
Comme vous vous en souvenez, ceux-ci sont apparus en un temps record fin 2020 au milieu de la propagation du virus et ils restent efficaces contre les formes les plus sévères de la maladie, malgré les innombrables mutations du virus parent.
Les vaccins ont été un succès scientifique indéniable, en particulier ceux à ARN messager mis en œuvre pour la première fois, bien qu’initialement monopolisés par des pays qui pouvaient se permettre de les payer au prix fort, laissant les autres à la dérive pendant des mois.
Au 30 avril, plus de 13,3 milliards de doses de vaccins avaient été injectées.
La pandémie, a-t-il ajouté, a fait “au moins 20 millions” de morts, soit près de trois fois plus que le bilan officiel de son organisation, qui a enregistré le 3 mai un peu moins de sept millions de morts.
La phase d’urgence “est passée, mais pas le covid. On ne peut pas baisser la garde” a souligné, pour sa part, la responsable technique du SGD sur le covid-19, Maria Van Kerkhove.
Bien que le nombre de décès de covid récemment enregistrés ait chuté de 95 % depuis janvier, 16 000 personnes sont mortes de cette maladie entre fin mars et fin avril, sselon les statistiques de l’agence.
Cependant, dans de nombreux pays, la pandémie est passée au second plan. Les tests et la surveillance de la santé ont été considérablement réduits, malgré le fait que l’OMS considérait cette stratégie comme prématurée.
Les États-Unis cesseront d’exiger le vaccin contre le covid-19 pour les officiels et les visiteurs le 11 mai
Entre-temps, La Maison Blanche a annoncé que le jeudi 11 mai, elle mettrait fin à l’obligation de présenter le vaccin contre le covid-19 pour les voyageurs et les responsables du gouvernement américain.
Plus d’un million de personnes sont mortes du coronavirus aux États-Unis. Cependant, la Maison Blanche a indiqué que la pandémie s’est pratiquement arrêtée, incitant le gouvernement à lever les restrictions qui étaient en place lorsque la maladie a balayé des communautés entières et a forcé la paralysie économique.
« Depuis janvier 2021, les décès dus au covid-19 ont chuté de 95 % et les hospitalisations ont chuté d’environ 91 %. À l’échelle mondiale, les décès dus au virus sont à leur plus bas niveau depuis le début de la pandémie”, indique le communiqué.
Selon la Maison Blanche, “les exigences en matière de vaccins ont renforcé la vaccination dans tout le pays, et notre vaste campagne de vaccination a sauvé des millions de vies”.
Bien que l’obligation de vaccination pour les étrangers à bord des vols à destination des États-Unis soit une pratique courante dans de nombreux pays, lLa vaccination obligatoire pour les employés du gouvernement a parfois généré de violentes réactions politiques dans le pays.
En plus de mettre fin aux règles sur les vaccins, le président Joe Biden a annoncé en avril qu’il déclarait officiellement la fin de l’urgence sanitaire nationale qui, pendant plus de trois ans, a sous-tendu une série d’actions gouvernementales extraordinaires.
* Avec des informations de l’AFP
2023-05-08 18:45:31
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