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Un duel avec la justice: la saga de Sarah

Un duel avec la justice: la saga de Sarah

Sarah (prénom fictif) avance seule et fière dans la salle d’audience du palais de Justice de Bruxelles, où sont traités les dossiers francophones de l’arrondissement de Hal-Vilvorde. Un léger maquillage accentue son regard sombre. Rien ne semble l’impressionner: ni les magistrats, ni le décorum, ni la procédure. “Vous savez ce qu’on vous reproche ?” commence le président. La prévenue le coupe immédiatement: “C’est totalement faux !“. La jeune femme de 34 ans semble clairement déterminée à affronter la justice. “Si j’avais de l’argent, j’aurais pris un avocat“, lance-t-elle, bravache, les yeux pleins de défi.

Une grande fête pendant une nouvelle flambée du virus

En janvier 2022, Sarah a été condamnée par défaut à un an de prison et à une amende de 4 000 euros. Elle a fait opposition. Pourquoi n’était-elle pas présente à son premier procès ? Elle lève les yeux au ciel, visiblement exaspérée. “Je n’ai pas reçu le courrier. C’est un problème de boîte aux lettres. Le facteur ne l’a pas distribué à la bonne personne.”

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Le magistrat continue imperturbable. “Et le commissaire de police, s’est-il également trompé ? Ou a-t-il menti ? Pourquoi a-t-il déclaré que vous lui avez proposé une enveloppe avec de l’argent ?” La prévenue reste vindicative: “Franchement, si j’avais une idée, je ne serais pas ici.”

“Oublier” les amendes Covid pour les invités

“Vous étiez là lors de cette perquisition ?” interroge le président. La prévenue se défend: “Ce n’est pas mon domicile et je ne suis pas une organisatrice d’événements.” Le magistrat perd un peu de son calme: “Mais vous étiez présente à une fête de mariage en plein Covid !” Sarah est obligée de l’admettre. “Oui, je suis arrivée sur les lieux.” Le parquet s’étonne. “C’est ma maman qui habite là,” finit-elle par avouer.

La prévenue laisse échapper un gros soupir

Ce n’est pas vous qui avez eu cette parole malheureuse ?” interroge le président. “Je crois qu’il s’est trompé de personne. Je n’avais pas ma carte d’identité. Je ne l’ai d’ailleurs pas montrée aux policiers,” se défend-elle.

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Le président tend une perche à Sarah, qui n’a pas d’avocat: “Si le tribunal devait estimer que les faits sont établis, seriez-vous d’accord de faire une peine de travail ?” La prévenue, employée dans une salle de sport, répond: “Je n’ai pas le temps avec mon boulot.”

Un peu de rimmel qui coule

Sarah laisse échapper un gros soupir. Elle semble avoir perdu de sa superbe. Le président lui donne une dernière chance de s’exprimer – le dernier mot revient à la défense. “Peut-être que le commissaire s’est trompé. Il y avait d’autres personnes. Il a pris quelqu’un au hasard. C’est tombé sur moi,” dit-elle d’un ton moins convaincu.

Le président lui offre une nouvelle opportunité: “Vous restez dans cet état d’esprit? Certaines personnes, prises par le stress, font des choses qu’elles regrettent par la suite.” Sarah lui lance un regard sombre. “Je ne vais pas faire une peine de prison quand même! Une peine de travail, je n’ai pas le choix…

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Le jugement sera rendu le 20 décembre.

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