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Un cas de tuberculose détecté dans un collège de l’Isère : dépistage pour un quart des élèves.

Un cas de tuberculose détecté dans un collège de l’Isère : dépistage pour un quart des élèves.

La personne contaminée a été isolée, placée sous traitement et est en bonne santé.

Un cas de tuberculose a été détecté dans le collège Joseph Chassigneux de Vinay, en Isère, il y a près de deux mois, a été révélé par France Bleu Isère ce mercredi. La personne contaminée – dont l’identité n’a pas été révélée – a été isolée et placée sous traitement. Elle serait en bonne santé, selon le collège cité par le média. Pour l’instant, il n’est pas précisé si le malade est un élève, un professeur ou un membre du personnel.

Un quart des élèves de l’établissement, soit 150 personnes sur 600, va devoir se faire dépister via une prise de sang et une radio des poumons, ont appris les parents d’élèves convoqués lundi 5 juin pour faire un point sur la situation, toujours selon la radio locale. Le dépistage sera gratuit et pris en charge par le Centre de lutte anti-tuberculose de Grenoble.

Lire aussi  Risque accru de cancer pour les patients ayant eu une forme grave de COVID-19, selon une étude franco-suisse portant sur 40 000 patients sortis de l'hôpital après une hospitalisation en réanimation. Les scientifiques ont comparé les diagnostics de cancer chez ces patients avec ceux d'un groupe témoin du même âge et sexe, mais non hospitalisé. Les résultats indiquent que les patients ayant eu une forme grave de COVID-19 sont plus à risque de développer un cancer que les autres. En outre, les plus anciennes empreintes de pas d'humains modernes ont été découvertes sur la côte du Cap, en Afrique du Sud, datant d'il y a 70 000 à 130 000 ans, et la peste a été identifiée en Grande-Bretagne il y a plus de 4000 ans. Le télescope spatial James Webb a également identifié le panache d'eau glacée le plus intense jamais observé sur Encelade, lune de Saturne, déversant 300 litres d'eau par seconde.

Interrogé par France Bleu Isère, le Docteur Thomas Bilmaker, qui suit le protocole de dépistage, a assuré que la tuberculose était «bien moins contagieuse que le Covid»: «Pour contracter la tuberculose, il faut un contact prolongé avec une personne infectée. Nous avons des modalités pour définir un sujet contact. On organise un dépistage très large pour que personne ne passe à travers les mailles du filet. On s’attend à ce que la plupart, voire tous les résultats, soient négatifs». Et si un résultat venait à être tout de même positif, la personne sera isolée pendant trois semaines et traitée par des antibiotiques. «On peut ainsi le traiter tout de suite et efficacement. Une fois guérie, la personne n’a pas de séquelles», a affirmé le Dr Bilmaker, se voulant rassurant.

La tuberculose est une «maladie infectieuse qui affecte le plus souvent les poumons» causée par «un type de bactérie qui se propage dans l’air lorsque les personnes infectées toussent, éternuent ou crachent» définit l’OMS sur son site. L’organisme indique, en outre, que «la maladie est évitable» et qu’on peut «en guérir». Les symptômes courants sont une toux prolongée (parfois avec du sang), des douleurs thoraciques, une fatigue intense, un amaigrissement, de la fièvre, asthénie, des sueurs nocturnes, précise encore l’OMS. Une fois que la personne est guérie, elle ne présente par ailleurs pas de séquelles.
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