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Twist: l’AC Milan à Naples fait du diable quatre

Twist: l’AC Milan à Naples fait du diable quatre

Que le football soit un mystère drôle et surprenant, même quand tout semble déjà décidé et en grande partie archivé, est confirmé par ce quatre à zéro bombardé en provenance du stade Diego Armando Maradona. Mais le poker gagnant ne vient pas d’Azzurri de Spalletti, désormais maître du championnat. Non, cette avalanche printanière de buts vient de Milan, un Milan qui semble renaître des cendres de son Scudetto et qui étourdit Napoli devant son public médusé par une tuerie absolument inattendue qui arrive, pour rebattre les cartes, à dix jours du double affrontement en Ligue des champions entre les deux rivaux historiques.

Un Diable à quatre qui submerge Naples, soudain faible, soudain fragile jusque dans l’entrejeu, comme si l’absence de son bombardier, Osimhen, l’avait privé de ses super pouvoirs qui lui avaient permis, jusqu’ici, d’encaisser seulement 16 buts et de mener la championnat par une avance à deux chiffres. Un diable qui a non seulement submergé les maîtres du championnat, mais qui a ramené Leao sur le devant de la scène, qui semblait désormais perdu derrière ses fantômes personnels. Au lieu de cela, comme par magie, le Portugais est remonté en réalisant un doublé qui le ramène au niveau du dernier championnat. Il n’y a pas que Leao dans cette nuit où les Napolitains voient les sorcières. D’un seul coup Pioli trouve aussi un irrépressible Brahim Diaz, auteur du troisième but et un Saelemaekers étincelant qui signe le poker avec un serpentin brésilien au milieu d’une défense napolitaine étourdie.

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Milan extraordinaire, bien placé avec les quatre arrières, ou mauvais Napoli ? Difficile de comprendre où se trouve la vérité. Et s’il ne s’agissait que d’un “accident” pour l’équipe de Spalletti ou si les Rossoneri, après trois matches où ils n’avaient marqué qu’un seul point, redevenaient ce qu’ils étaient il y a un an. Pourtant, pour Naples, dans sa troisième défaite, c’est une chute inattendue. Un choc qui fait mal et attise les étincelles entre Spalletti et Maldini en raison d’un certain excès d’exultation de Leao après son premier but. Des choses qui peuvent arriver dans des matches comme celui-ci mais qui confirment à quel point Naples a souffert de ce but inattendu. Même si Pioli minimise l’ampleur de l’exploit des Rossoneri (“On n’a qu’à penser à gagner une place en Ligue des champions, rien ne change pour le reste…”), en réalité ce rebondissement permet non seulement à Milan de dépasser l’Inter et de conquérir La troisième place derrière la Lazio met le double défi européen contre les Napolitains sous un jour différent. Un Napoli toujours gagnant aurait encore plus intimidé Milan. Alors tout se mélange, chargeant le prochain match de Ligue des champions de nouvelles incertitudes. Dans cette soirée surprenante, vingt points de différence n’ont pas vraiment été vus, au contraire. Mais il se peut aussi que Napoli, désormais projeté vers l’Europe, ait pris à la légère un défi peu rajouté en termes de championnat.

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jenzaghi coule avec l’Inter

Pendant que le Diable fait du feu et des flammes, la Lazio aussi, en battant Monza (0-2), poursuit son galop vers l’Europe, dans un terrain difficile comme celui de la Brianza. Mais plus que la course de l’équipe de Sarri, l’état de santé de la Grande Dépressa enflamme le débat, c’est-à-dire l’Inter, pour sa troisième défaite d’affilée (0-1 avec la Fiorentina) dans un tournoi où il compte dix chutes en 28 jours. . Une via Crucis pour une équipe sur la carte scudetto et désormais malheureusement quatrième derrière la Lazio et Milan. Une chute libre qui place naturellement Simone Inzaghi parmi les principales coupables d’un effondrement général qui, comme toutes les défaites, a de nombreuses explications qui, pourtant, n’expliquent que très peu. Les entraîneurs sont toujours coupables par définition, bien sûr, mais si un avant-centre comme Lukaku rate des buts que même l’ancien Calloni n’aurait pas manqués, les choses se compliquent encore plus. Il n’en reste pas moins que ça suffit. Et comme il coûte très cher de renvoyer tous les joueurs (même s’ils le méritent), le premier de la liste, suspendu au fil des prochains centres dangereux, est naturellement Inzaghi. Demain, il y a déjà le premier match contre la Juve à Turin pour le match aller des demi-finales de la Coppa Italia. Vient ensuite le double engagement avec Benfica pour les quarts de finale de la Ligue des champions. Un tableau effrayant qui, selon les résultats, obligera la société à prendre des décisions. Habituellement, l’Inter, comme tous les névrosés, réagit bien face au précipice. Cependant, à force de le défier, même le destin peut vous tourner le dos.

Celui qui rit à la place, c’est Max Allegri qui, toujours à sa manière, c’est-à-dire ennuyeuse, continue sa marche vers la zone de la Ligue des champions. En battant un Vérone très modeste (1-0) d’une étincelle de l’hyper actif Kean, les bianconeri ont remporté la septième victoire sur les 8 derniers matchs en se plaçant, au-delà du penalty, avec un avantage virtuel de 4 points sur la Lazio. Quand vous gagnez, il y a peu à dire. Chapeau bas. Mais quelle barbe, quel ennui, les amis… Ce n’est pas un hasard si quand Alessandro Del Piero est apparu dans les tribunes du Stadium, pour les supporters c’était comme si le Messie avait émergé. Une décharge électrique dangereuse car Del Piero (290 buts en 705 apparitions) peut même vous rappeler que le football est aussi fait pour vous distraire, pour vous distraire des mauvaises pensées pendant quelques heures. Une hérésie pour Allegri, qui ne s’amuse plus qu’en pensant à son salaire.

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