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Trop de produits sont plus faciles à jeter qu’à réparer – les consommateurs néo-zélandais méritent un « droit à la réparation »

Trop de produits sont plus faciles à jeter qu’à réparer – les consommateurs néo-zélandais méritent un « droit à la réparation »

Il fut un temps où la machine à laver familiale durait des décennies, chaque panne étant réparée par le sympathique réparateur local. Mais cette époque est révolue depuis longtemps.

Aujourd’hui, c’est souvent plus rapide, plus facile et moins cher pour remplacer les articles ménagers, même lorsqu’ils sont censés être réparables.

Ce n’est pas seulement une question de consommateur. Juste à propos de 2 % des déchets électroniques de Nouvelle-Zélande sont recyclésce qui signifie que la plupart de nos appareils électriques finissent dans les décharges.

Et le problème risque de s’aggraver à mesure que de plus en plus d’appareils utilisent des logiciels. Cela permet aux fabricants de limiter la durée de vie de leurs produits. Les règles de droit d’auteur sur ces logiciels rendent les réparations encore plus difficiles – et potentiellement illégales.

Alors, que peut-on faire pour protéger les consommateurs et l’environnement des appareils à la durée de vie volontairement courte ? Notre recherche Des changements sont nécessaires dans toute une série de lois, y compris la loi sur le droit d’auteur, pour consacrer le « droit à la réparation » du consommateur. Le gouvernement peut se tourner vers l’étranger pour voir comment cela peut être réalisé.

Le droit à la réparation

La notion de « droit à la réparation » est relativement vague. Mais essentiellement, les produits doivent être conçu pour durer plus longtemps et être réparable.

Les fabricants doivent également s’assurer les réparations peuvent être effectuées avec des outils couramment disponibleset cela pièces de rechange et informations sur les réparations sont disponibles.

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Bien qu’il n’existe pas de définition unique ni d’ensemble d’exigences, un certain nombre de pays (y compris le Royaume-Uni, France, Australie et des parties du États-Unis) introduisent des lois établissant le droit à la réparation, quoique à des degrés divers.

Mais la Nouvelle-Zélande n’a pas encore élaboré, ni même proposé, de législation de ce type.

Au-delà de la réparation : les verrous logiciels

Fondamentalement, le droit à la réparation ne se limite pas à la simple réparation des appareils électroniques et électroménagers cassés.

De plus en plus, les fabricants utilisent des logiciels pour contrôler la façon dont les produits sont utilisés à travers “verrous logiciels“, aussi connu sous le nom serrures numériques.

Par exemple, ceux-ci ont été utilisés pour empêcher les imprimantes de fonctionner au fin de leur vie préprogrammée ou si le propriétaire arrête payer un abonnement mensuel.

Les consommateurs sont alors obligés de choisir entre faire appel à des réparateurs agréés coûteux pour « entretenir » l’imprimante, continuer à payer un abonnement ou jeter leur «maçonné“appareil (celui qui est devenu comme fonctionnel comme une brique).

Les verrous logiciels sont également utilisés pour empêcher les réparations par le propriétaire ou par des réparateurs indépendants, même si des pièces de rechange d’origine sont utilisées.

En Nouvelle-Zélande, seulement 2 % des déchets électroniques sont décomposés et recyclés, le reste finissant dans les décharges.
Simonkr/Getty Images

violation de copyright

Pirater un verrou logiciel est possible, mais cela peut être un défi technique et aussi un cauchemar juridique. Les réparateurs professionnels craignent de violer le droit d’auteur et d’autres droits de propriété intellectuelle s’ils réparent des articles.

Et ils ont toutes les raisons de s’inquiéter, les constructeurs utilisant «la propriété intellectuelle comme arme» contre les réparateurs indépendants.

En Nouvelle-Zélande, les verrous logiciels sont appelés « mesures de protection technologique » (TPM), sont protégé en vertu de la Loi sur le droit d’auteur. Les réparateurs indépendants qui contournent un TPM pour réparer ou entretenir un produit s’engagent infraction et s’ils sont poursuivis, ils sont responsables d’un bien jusqu’à 150 000 dollars néo-zélandais ou jusqu’à cinq ans de prison, ou les deux.

Mais certains pays ont reconnu que les fabricants utilisaient illégalement le droit d’auteur pour empêcher la réparation. Aux États-Unis, il y a exceptions étroites pour contourner les verrous logiciels afin de réparer certains biens. Mais ceux-ci sont temporaires et doivent être repensé et renouvelé tous les trois ans.

UN amendement proposé à la Loi canadienne sur le droit d’auteur permettrait de contourner les MTP. L’amendement est actuellement avancer dans le processus législatif et devrait réussir.

Appariement des pièces

La pratique croissante du «appariement des pièces» – permettre aux fabricants d’empêcher un produit de fonctionner correctement, voire pas du tout, après l’installation d’une pièce de rechange – signifie que contourner les TPM ne résoudra pas tous les problèmes de verrouillage logiciel.

Il s’agit d’un problème complexe et toute interdiction d’appariement de pièces nécessiterait un examen attentif.

À l’étranger, Apple dispose d’un programme de « réparation en libre-service », destiné à permettre des réparations indépendantes des produits Apple. En pratique, le programme s’est avéré largement irréalisable en raison de Les exigences d’Apple – notamment en transmettant les informations personnelles des clients, en acceptant des années d’audits et en signant des accords de non-divulgation simplement pour obtenir les pièces.



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Certains des inconvénients liés à l’appariement des pièces pourraient être atténués en mettant en œuvre un système d’étiquetage de réparabilitétel qu’introduit en France.

De tels programmes exigent que les fabricants incluent des étiquettes décrivant la réparabilité d’un article et son coût probable. Cela aide les consommateurs à prendre une décision éclairée sur ce qu’ils achètent, mais cela nécessite également un organisme de surveillance indépendant pour garantir l’exactitude des informations.

Alors que le mouvement mondial en faveur du droit à la réparation se développe, aucune des solutions mises en œuvre à l’étranger n’est simple et toutes nécessitent un effort législatif important.

Cela dit, la Nouvelle-Zélande doit considérer la question de la fiabilité et de la longévité des produits comme une question environnementale et un droit du consommateur.

2023-10-25 21:38:12
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