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Titre possible : “Rachid Taha, le chanteur rockeur engagé, célébré et honoré après sa mort”

Titre possible : “Rachid Taha, le chanteur rockeur engagé, célébré et honoré après sa mort”

Rachid Taha, chanteur rockeur. Né en Algérie, il arrive en France à l’âge de 10 ans. Après avoir vécu en Alsace et dans les Vosges avec sa famille, il surgit dans le paysage musical au cours des années 1980 avec le groupe Carte de séjour. Signes particuliers : fureur de vivre, esprit rock’n’roll, libre et débridé, humour subversif et militant, enragé, espiègle, décalé, provocateur. Profondément sensible, parfois fragile, émouvant. Il est mort d’un arrêt cardiaque à son domicile des Lilas (Seine-Saint-Denis), dans la nuit du 11 au 12 septembre 2018.

Cinq ans après son décès, l’anticonformiste facétieux est célébré comme un héros, raconté en sons (une intégrale de ses enregistrements studio réédités en coffret), en images (Rachid Taha, rockeur sans frontièresdocumentaire diffusé sur France 5). Dans quelques semaines, le festival C’est dans la vallée (du 19 au 22 octobre à Sainte-Marie-aux-Mines, dans le Haut-Rhin) organisé par son ami et frère de cœur, le chanteur et guitariste Rodolphe Burger, lui rendra à son tour hommage.

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Rachid Taha est ” faire la fête ” quelques jours avant ses 60 ans et un concert qui était prévu à l’Opéra de Lyon, avec la participation de son producteur complice et guitariste, le Britannique Steve Hillage – ancien du groupe rock progressif Gong. Un concert avec des cordes de l’Orchestre de l’Opéra de Lyon pour alors fêter les 20 ans de Diwan, l’un des albums marquants de sa carrière. Il y enchaîne essentiellement des reprises de classiques arabes, entre autres du chaâbi algérois, genre populaire apparu au cours des années 1920 dans les tavernes de la casbah d’Alger. Rachid Taha en était friand. Il fit un tabac avec sa reprise de Oh rayah (« le partant »), fleuron de la chanson de l’immigration maghrébine, composée en France par Dahmane El Harrachi (1926-1980).

Dans les soirées, on danse encore sur Oh rayah version Rachid Taha. C’est l’un de ses plus grands succès, avec Faites vibrer la Casbahdans relecture du titre du groupe punk anglais The Clash – une de ses références revendiquées, depuis Carte de séjour –, ou encore Voilà voilà avec lequel il entendait dénoncer la montée de l’extrême droite en France.

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Curieux et autodidacte

Tous ses albums studio, y compris ceux enregistrés avec Carte de séjour – Rhohomanie (1984), pour la première fois édité en CD et 2 ½ (1986), avec la reprise de la chanson Douce Francede Charles Trenet, un détournement qui avait fait polémique à l’époque – sont réunis dans un coffret de 14 CD, paru, en édition limitée : Cétoului. Y ont été ajoutés une compilation d’enregistrements publics, plus des remix, par des DJ électro (Roger Sanchez, Stacey Pullen, System 7, Justin Robertson…). Sur la boîte, Rachid Taha pose, turban sur la tête, regard teinté de défi et d’ironie (photo de Bernard Benant).

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