Dans une note de blog, Barack Obama soutient le droit d’Israël à se défendre, mais rappelle que sa stratégie militaire doit « respecter le droit international ».
ELIJAH NOUVELAGE / Getty Images via AFP
Dans une note de blog, Barack Obama soutient le droit d’Israël à se défendre, mais rappelle que sa stratégie militaire doit « respecter le droit international ».
INTERNATIONAL – « Je voulais partager quelques réflexions sur ce qui se passe actuellement en Israël et à Gaza » a écrit Barack Obama lundi 23 octobre dans une note de blog repartagée sur son compte X (anciennement Twitter). L’ex-président américain y met notamment en garde Tel Aviv sur ses frappes en représailles à l’offensive du Hamas le 7 octobre, qui pourraient selon lui faire monter les tensions entre l’État hébreu et la bande de Gaza.
Dans ce texte, Barack Obama évoque d’abord le droit d’« Israël de défendre ses citoyens » ajoutant qu’il soutient « pleinement l’appel du président Joe Biden » pour que les États-Unis aident Israël à démanteler le Hamas. Mais l’ancien président alerte aussi Israël sur sa stratégie qui consiste à pilonner la bande de Gaza pour « anéantir » le mouvement islamiste. Ces frappes risquent, selon lui, de mettre en péril la population gazaouie.
Une stratégie qui pourrait se retourner contre Israël
« La décision du gouvernement israélien de couper la nourriture, l’eau et l’électricité à une population civile captive risque non seulement d’aggraver une crise humanitaire croissante, mais aussi de durcir l’attitude des Palestiniens pendant des générations », fait-il par ailleurs remarquer, insistant sur le fait que la « stratégie militaire d’Israël doit respecter le droit international ».
Et d’ajouter que ces représailles pourraient même jouer en défaveur d’Israël, en érodant « le soutien mondial » qui lui est accordé et en « sapant les efforts à long terme pour parvenir à la paix et à la stabilité dans la région ».
« Israël a tout à fait le droit d’exister », écrit encore Barack Obama, ajoutant que « le peuple juif a droit à une patrie sûre où il a des racines historiques anciennes ». Mais il en va de même pour les Palestiniens, dont beaucoup « ont été déplacés lors de la création d’Israël et continuent d’être déplacés de force par un mouvement de colons qui a trop souvent reçu le soutien tacite ou explicite du gouvernement israélien ». L’ancien président appelle également les dirigeants palestiniens et israéliens à s’engager à nouveau en faveur d’une solution à deux États.
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