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– Thomas Hug monte un salon d’art à Gstaad
Malgré les soupçons qui pèsent sur ses épaules pour escroquerie, le fondateur d’Artgenève s’apprête à inaugurer un salon d’art contemporain.
On le connaît pour avoir fondé le salon d’art contemporain Artgenève en 2012, qu’il a dirigé jusqu’à l’an passé. Il en fut en réalité licencié et l’homme est aujourd’hui visé par une plainte notamment pour escroquerie. Pour l’heure, il reste présumé innocent. Et il compte même ouvrir les portes d’un salon d’art contemporain à Gstaad, à la mi-février. Pas sûr en revanche qu’il puisse avoir lieu aux vues des circonstances. Mais Thomas Hug est aussi musicien et il vient de sortir son premier album, «First Hug». Il fut dévoilé jeudi 18 janvier au théâtre Les Salons à Genève, sous la forme d’un spectacle immersif où se sont mêlés musique, clips, sculpture, lectures, tango argentin et œuvres picturales. Les détails…
Comment est née cette idée d’un salon d’art dans la station bernoise?
Voilà trois ans que j’avais envie de le mettre en place, pour me rapprocher des collectionneurs qui résident dans la région. En particulier, durant la «semaine du Rosey», comme on l’appelle. Pendant cette période de vacances, la prestigieuse école privée du Rosey se délocalise à Gstaad. Et nombre de galeries internationales avaient envie d’une présence sur place. Ce qui est déjà le cas pour Gagosian ou Hauser & Wirth, par exemple, qui possèdent chacun une galerie dans la station.
Mais Gstaad Art ne risque-t-il pas de faire doublon avec Artgenève?
La plupart des galeries présentes n’exposent pas à Artgenève. Et ce projet ne se veut pas du tout frontal au salon de Genève. En revanche, il représente une grande première pour la station.
Qu’est-ce qui le caractérise?
Il est très exclusif puisqu’il n’est constitué que de 20 galeries. Il n’y a pas de volonté de développement. Il aura lieu dans le même espace dédié au festival de musique classique Menuhin, sur 2000 m², à deux pas de la fameuse Promenade. Parmi les exposants, on peut citer White Cube, Air de Paris, Kreo ou encore Kurimanzutto.
Parlez-nous de votre premier album. Quelle en fut la genèse?
J’ai fait des études de musicologie, à Genève et Berlin. C’est un projet que j’ai initié il y a environ deux ans mais auquel je pense depuis une quinzaine d’années. C’est un album assez éclectique, avec des moments tantôt instrumentaux, presque classiques, tantôt electro ou pop, ou encore plus littéraires. Il se présente comme une opereta. Pour ce faire, j’ai collaboré avec divers artistes, comme le photographe Richard Kern ou Natalia Gonzalez Martin qui nous a créé une sérigraphie en édition limitée. Mais également des chanteurs, acteurs et scénaristes.
Quelles sont les sources d’inspiration?
L’étreinte, de manière générale. D’où le jeu de mots du titre de l’album, qui est donc mon premier et fait aussi référence à la signification anglaise du mot «hug». Ici, c’est le style très contrasté du compositeur romantique Charles-Valentin Alkan qui m’a inspiré. Il y a de la grande violence dans sa musique, autant que de l’extrême douceur. Après, l’album est divisé en trois sections, trois métaphores de l’étreinte. Et chacune est inspirée par une personne: le chef trois étoiles Alain Passard, le cosmologue Aurélien Barrau et son recueil de poésie «Météorites» et le créateur de mode Jean Patou.
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