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Thionville. Romain Kintzinger, espoir du karting, transmet sa passion au centre Jacques-Prévert

Thionville. Romain Kintzinger, espoir du karting, transmet sa passion au centre Jacques-Prévert

« J’ai battu le record (de la piste) de la personne d’avant. » La compétitivité ne s’enfuit jamais bien loin. Même en vacances, Romain Kintzinger, jeune pilote de karting, souhaite la pole position. Ses parents, qui l’accompagnent quotidiennement, gardent un œil sur lui. « Il fait l’extérieur », rigole son papa, Claude. Sa maman demeure plus anxieuse, son fils revient d’une fracture du coude qui l’a tenu éloigné des circuits depuis plusieurs longues semaines.

Ce mercredi 17 août, ce jeune fan de Charles Leclerc – pilote de Formule 1 chez Ferrari – partage son histoire, son expérience et ses conseils aux jeunes du centre thionvillois Jacques-Prévert, sur la piste de karting de Lommerange. Le Thionvillois n’a que 11 ans, mais déjà beaucoup d’histoires à partager.

Son grand-père italien, féru de sports automobiles, l’emmène sur une piste privée de la centrale de Cattenom à ses 9 ans. Depuis, il n’a plus lâché le volant. « Il s’est très vite mis à la compétition, et en voyant ses bons résultats, face à des jeunes plus expérimentés, on s’est dit qu’il y avait quelque chose. On l’accompagne », confie sa maman, Valérie.

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Des courses européennes

S’ensuivent des courses dans toute l’Europe, en Espagne, en Italie, des entraînements, loin de son lieu d’habitation ou de son établissement scolaire. « Dans le Grand Est, il y a peu de pilotes. Donc, Romain est licencié en Bretagne Pays de Loire. Régulièrement, on part les week-ends pour qu’il s’entraîne sur les pistes plus compliquées », témoigne son papa. Ces circuits se situent dans le sud de Paris, à Laval ou Angerville.

Selon ses parents, n’arrivant pas à se décrire tout seul, Romain est un pilote agressif, impatient, à l’aise sous des conditions météorologiques défavorables. « Il est comme un fou quand il pleut », sourit sa maman.

Des sacrifices financiers

Les déplacements restent des sacrifices. D’autant que le sport automobile nécessite un apport financier important. « Nous en avons eu pour 50 000 euros la saison. L’an prochain, ça sera plus cher. Nous recherchons des sponsors. Ils ne sont pas nombreux mais généreux. Et nous avons ouvert une cagnotte », détaille Valérie Kintzinger.

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Cet adolescent sort d’une compétition internationale, une expérience enrichissante. Son résultat est anecdotique, Romain revenait d’une blessure au coude. L’an prochain, il concourra en junior, une étape importante. Vous pouvez suivre ses exploits sur les réseaux sociaux, Romain Racing Team sur Facebook. Avant de voir son nom sur les grilles de Formule 1, son rêve.

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