La page se referme. Avec une certaine nostalgie. Sauf rebondissement ultime, la tête de cheval ne fera plus d’apparition dans le quotidien des habitants de la rue de Villars. Et, surtout, dans la vie de l’arrière-petit-fils du premier propriétaire de l’immeuble.
Suite à la parution de notre article retraçant l’historique de cette tête de cheval ornant la façade de l’ancienne clinique Sainte-Élisabeth, ce dernier et un ancien riverain ont tenu à témoigner, eux qui ont assisté à sa démolition, en août 2021.
« Cette statue, j’avais voulu la récupérer, témoigne l’arrière-petit-fils. L’ancien maire Anne Grommerch m’avait mis en lien avec l’administrateur de la clinique. Il était d’accord sur le principe, mais nous devions prendre en charge son descellement. Quand je suis arrivé, le jour de la destruction du toit et de la façade, j’ai vu qu’elle avait chuté au sol, et qu’elle était cassée. J’ai demandé si je pouvais en prendre une partie, mais cela m’a été refusé. »
Ainsi, la tête éparpillée façon puzzle a été évacuée du site, vers une destination inconnue des deux protagonistes.
