Thionville. Fusion CAPF-VDF : « Deux collectivités en équilibre » réécrit en français par une IA.

« Je me félicite aujourd’hui de l’excellente santé financière de notre agglomération. Certes on n’est pas sorti de l’auberge, mais j’estime que notre collectivité est très sereine, et qu’elle avance sur des projets très ambitieux. » Pour étayer son propos, Pierre Cuny, patron de Portes de France Thionville, s’appuie notamment sur l’encours de la dette qui se chiffre désormais à 193€ par habitant, un niveau bien inférieur à celui des agglo de la même strate (376€).

La capacité de désendettement aussi affiche une belle santé : 2,4 ans comparés aux 4,7 ans en 2021. Il y a tout de même ces 2 millions de dépenses de fonctionnement supplémentaires, prévues en 2023. Dus principalement au surcoût de l’énergie (multiplié par 2,5), une hausse de contribution au syndicat qui gère le réseau de bus nord mosellan Smitu (+ 262 000 €), sans compter l’augmentation des charges de personnel (1,5 M€) et le déficit d’exploitation du centre aquatique de Basse-Ham (estimation à 1,2 M€). Viendra plus tard « la question très lourde de la gestion des déchets », a prévenu le président Cuny. Le contribuable appréciera pour l’heure le maintien promis des taxes locales.

Mobilité : « Nous allons mettre les moyens »

Et ce mariage avec l’agglo du Val de Fensch  ? Il en était à nouveau question ce jeudi, en conseil communautaire. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le chef de l’EPCI ne cesse d’adresser des messages flatteurs à la future mariée. « Il y a une semaine, je voyais le même rapport de l’agglo du Val de Fensch faisant état de finances plutôt saines. Si demain nous parlons fusion, ce n’est pas entre une collectivité qui va sauver l’autre ; au contraire, ce sont deux collectivités qui aujourd’hui ont retrouvé un équilibre satisfaisant. De quoi envisager un avenir avec beaucoup de sérénité. »

Cette continuité urbaine de territoire inclut évidemment le sujet de la mobilité, « un élément majeur pour lequel nous allons mettre les moyens ». Et contrairement à ses prédécesseurs, a taclé Pierre Cuny. « Il n’y a pas que les bus à haut niveau de service dans le projet Citézen, il faut aussi des lignes de rabattement, à mettre au cœur de nos préoccupations. » Ne s’esquisserait-il pas là la fin annoncée du Smitu (syndicat mixte), et une reprise du réseau par une super agglo fusionnée de 150 000 habitants…