The Reality of COP28: Texts Voted vs Actual Effects (in French)

Derrière les grands objectifs affichés par les COP se cache une réalité bien différente : celle des textes votés qui suscitent beaucoup d’espoirs, mais qui sont en réalité remplis de dérogations et de conditionnel. La COP28 n’a pas fait exception à cette règle.

La COP28 vient de s’achever avec la ratification d’un texte international sur la sortie progressive des énergies fossiles d’ici 2050. Mais l’une des grandes avancées de cette COP est la présentation, pour la première fois, d’un bilan officiel des actions climatiques effectuées ces dernières années, confronté aux véritables besoins en matière de politique environnementale.

Cependant, malgré ce progrès, la déclaration publique du physicien du climat et auteur du Giec, Jean-Pascal van Ypersele, qualifie la situation de « schizophrénique », soulignant qu’aucune décision concrète n’a été prise malgré la reconnaissance des écarts immenses entre ce qui est nécessaire et ce qui a été accompli jusqu’à présent.

Une lettre officielle envoyée au président de la COP28, Sultan Al Jaber, par le climatologue Michael E. Mann, également auteur du Giec et professeur à l’Université de Pennsylvanie, a souligné la nécessité d’un véritable plan d’action, car le système climatique n’a aucune flexibilité et obéit aux lois de la nature.

Ainsi, malgré l’annonce claire de la sortie progressive des énergies fossiles dans les textes officiels de la COP28, la forme des accords signés présente toujours la même faille : l’absence de sanctions et de contraintes réelles.