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Tatta « Martin » (2024) – Critique dans MondoSonoro

Tatta « Martin » (2024) – Critique dans MondoSonoro

2024-03-20 12:00:02

Le temps passe, les feuilles tombent, les groupes se séparent, mais il y a des choses qui refusent de changer. Aujourd’hui au revoir à garçon mais ne laisse pas s’échapper Densoqui est responsable de la production -presque exclusivement- du premier album de l’artiste Mondragón, publié par Balaunkà. Tatta a raison mais ne prend pas de risques dans la section des exploits ; La plupart des invités que nous rencontrons sont des proches collaborateurs voire des voisins de Tatta, comme c’est le cas du collectif Etxépedont les membres Axeri et Fane assistent sur trois des dix chansons de l’album, ainsi que sur d’autres apparitions locales signées par Bengo oui garçon, ce dernier dans l’introduction de l’album. En production, nous trouvons Femme de ménagea, également associé à Etxepe, en plus de Malachieun autre suspect habituel, et l’Andalou Jay Cas.

“Martin” Il présente un son marqué par la forte présence, presque co-protagoniste, de la guitare -enregistrée live, en plus- qui confère au projet, pour l’essentiel, une unité solide qui lui confère une certaine identité. L’album présente un ton général épique, plus aigu si possible dans les deux premières chansons, « ENEM » -avec une contribution très solvable de Mutiko- et surtout « Si Muriera Esta Noche », dans laquelle Tatta reprend sans vergogne le tube pop « Lucciano ». , du rappeur italien Blanco. « Eres Como Estar En Class » propose un contrepoint comique au ton lourd du début de l’album ; une vertu qui sera développée plus tard tout au long de l’œuvre.

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Le thème, clair dès le début, tourne autour de l’amour, des insécurités, de la maturité et de l’acceptation ; des préoccupations que nous avons déjà trouvées dans les références précédentes de Tatta. Dans “Martin” Il cherche à exposer un côté plus intime si possible, mais il emprunte tellement de concepts et de sujets au genre qu’il finit par être impersonnel et étranger. Malgré cela, et même si le récit de l’album aurait pu bénéficier de l’utilisation d’images et d’idées un peu moins éculées, l’image d’ensemble derrière les paroles atteint une saveur pop directe, agréable et tendre.

Aujourd’hui oui Denso Ils recherchent leur propre son au détriment d’explorer tous les genres auxquels ils peuvent penser ; mouvement que nous pourrions applaudir s’il avait été fait avec la mesure appropriée et en trouvant où chaque rythme et chaque son prend sens ; quelque chose qui n’arrive pas du tout dans “Martin”. Parfois, il peut sembler qu’il y ait une transition précipitée entre les genres ; comme dans le cas du rythme funk de Rio qui sonne vers la fin de la bachatera « Zure Falta Dut ». Plus pertinent, par exemple, est le modèle de coup de pied de style Jersey vers lequel évolue « Where You Are ». Les genres se rassemblent, créant une palette qui peut plus ennuyer qu’apporter ; sans pour autant obscurcir l’intention générale de l’œuvre, qui se développe avec fluidité.

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En ce sens, on pourrait aussi débattre dans quelle mesure les incursions dans l’esthétique du narcocorrido commencent à se lasser, notamment dans les œuvres qui ne cultivent pas le son au-delà de se moquer d’un ou deux morceaux. En cherchant des réponses à ce débat, nous sommes tombés sur le simple mais accrocheur « Sin Presegurarme », le single aux airs « à la Jalisco » qui, même s’il correspond à peine au concept de l’album, devient l’un des plus mémorables et amusants. des moments.

Ce dernier tiers de l’album est sensiblement plus optimiste que son début, culminant sur « Zure Atzetik » (Gagnant de la chanson de l’année selon Gaztea !), avec un instrumental délicieusement ringard de l’incombustible Malakias, avant de se terminer sur un violent écart qui nous renvoie à l’introspection et à la nostalgie dans le morceau qui donne son titre à l’album. Reste le mystère de savoir si « Miller » fait référence à la dernière époque du tant désiré Mac, avec qui il partage cette mélancolie et ce dialogue intérieur, entre guérisseurs et autodestructeurs, si caractéristiques de Philadelphie.

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